Shikayachan

Les écrits de Shik-Aya-Chan

Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince (NdB : Salut !)

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 3 chapitres publiés, 8 chapitres écrits (environ), 7 chapitres corrigés, entre 20 et 30 chapitres de longueur

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, Et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Même jour que la fin du chapitre précédent, donc Jour 11.

Notes : C'est ici que je raconte ma vie normalement, non ? Ba je vais pas m'en priver pour une fois. Aujourd'hui, mardi 16 mars 2010, je passe mon concours d'infirmière à Paris ( coucou à tous ceux qui habitent la région !). Je poste vite mon chapitre et j'y vais.

Vous remarquerez aussi ( si vous lisez bien tout mon roman de début de chapitre ) que je n'ai pas avancé en matière d'écriture depuis la semaine dernière. C'est en parti à cause de ce concours, que je devais préparer. En plus, j'écris des OS pour les seme/uke days ( voir précisons sur mon profil ). J'en ai trois à faire pour la fin du mois ( et le début du mois suivant ) à échéances très proches. Donc je sais pas si je vais avoir le temps d'écrire un nouveau chapitre de cette fic avant mi-avril. Mais pas d'inquiétude pour vous, je posterai tous les mardi, comme d'habitude.

On se retouve en fin de chap' pour les délires avec les persos ! Bonne lecture ! ( Désolée s'il reste des fautes, normalement Vince et moi on fait attention, mais ça peut nous échapper )



Ils n'étaient pas obligés de rentrer en cours tout de suite. La mesure avait été mise en place pendant leur passage à l'infirmerie, pour tester. Et cela marchait plutôt bien. Ils feraient leur rentrée le jour suivant. Ils étaient obligés de venir manger le soir même à la Grande Salle et dormir dans leur nouvelle chambre, mais sinon ils étaient libres de faire ce que bon leur semblait pendant le reste de l'après midi.

Se désintéressant complètement de Malfoy, Harry décida d'aller voler. Pour prendre son équipement, il devrait passer par la chambre, qui avait déjà été aménagée par les elfes de maison, qui avaient aussi déménagé leurs affaires respectives. Ses amis avaient dû aider les elfes pour rassembler ce qui lui appartenait, vu le bazar qui régnait dans le dortoir, et le tas d'affaires éparpillées, possessions mêlées appartenant à l'ensemble des garçons.

Le tableau qui cachait l'entrée de leur nouveau nid était une représentation d'un paysage qu'Harry avait déjà remarqué. C'était une plaine enneigée, où couraient divers animaux de la campagne. De temps à autre une biche sortait du bois peint à la droite du tableau. On était à la mi-septembre ( NdA : on va dire qu'ils commence vers le 8, eux, les chanceux ... ), et c'est pour cela que le paysage s'était vêtu d'un grand manteau blanc en prévision de l'hiver proche. Harry savait que les saisons changeaient en temps réel sur le tableau, et trouvait cela magnifique.

Pourtant, il se demanda à qui il allait devoir dire le mot de passe. Aucune des bestioles ne restaient assez longtemps en place pour pouvoir le lui demander. Il toqua délicatement sur le cadre.

« -Hey, il y a quelqu'un ? »

A sa grande surprise, il vit un épervier sortir de la forêt et se poster devant lui. Il avait la taille réelle d'un épervier et l'observait d'un regard inquisiteur.

« -C'est toi le gardien de cette pièce ? »

Le rapace hocha la tête.

« -Est-ce que tu parles ?

-Bien sur, mais pas pour ne rien dire. Je vais faire pour toi une exception. »

Il se tut quelques secondes, Harry attendant la suite.

« -On m'avait prévenu de ton arrivée. Où est ton compagnon ?

-Je ne sais pas.

-Derrière lui. »

Harry se retourna brusquement et nota avec surprise la présence de l'autre dans son dos. Il ne l'avait pas entendu arriver, et ne l'avait pas senti. A moins qu'il ne l'ai suivi depuis que le directeur les avaient congédiés.

« -Bien. Vous connaissez le mot de passe je suppose ?

-Non.

-Non.

-Oh. Vous allez donc devoir le trouver. Ensemble.

-On doit le deviner ou le choisir ?

-Bonne question Potter. Quels sont les ordres ? »

Même s'il possédait un bec, Harry put percevoir un sourire moqueur chez le volatile.

« -Vous allez devoir le deviner. Cela tombe bien que vous soyez arrivés en même temps.

-Vieux fou...

-Je vous arrête tout de suite. Ce n'est en aucun cas la faute de notre respectable directeur. Les ordres ont été remplacés. Ils viennent de plus haut.

-Pourquoi la déesse aurait-elle fait ça ? »

Harry pencha la tête sur le coté, d'une expression confuse et désorienté très mignone, ce que Malfoy ne remarqua absolument pas.

« -Je suppose qu'elle a estimé que vous étiez prêt.

-Cette...

-On ne blasphème pas, Malfoy. Tu vas risquer de nous la vexer. Et nous n'avons pas besoin de ça, n'est-ce pas ?

-Humf...

-Je ne comprends pas. Nous ne nous sommes pas encore acceptés l'un l'autre. Pourquoi une autre épreuve ? Elle avait pourtant dit que ça se passerait étape par étape ! »

Harry souffla d'exaspération. Décidément, rien ne serait jamais simple. L'épervier répondit poliment :

« -Celle-ci doit aider la première, je pense.

-Peut-être...

-Bon, Potter, au lieu de torturer tes maigres méninges pour comprendre une déesse tordue, tu devrais plutôt chercher le mot de passe avec moi !

-Crétin toi-même. Bon. On peut avoir un indice ?

-Eh bien, je peux vous dire que cela a un rapport avec les événements précédents.

-On avait pas deviné...

-Tais-toi Malfoy et réfléchi. Hum, je vais essayer ça : amour ?

-Non.

-Bonheur ?

-Non plus.

-Foyer ?

-Non. »

Harry commençait à s'énerver. Draco prit la relève.

« -Pouvoir ?

-Non.

-Puissance ?

-Non.

-Entente ?

-Non. Mais tu n'es pas loin.

-Hum, je ne vois pas. »

Draco resta silencieux. On pouvait presque voir les rouages de son cerveau tourner. Avec un petit air incertain, Harry reprit la parole.

« -Laisse moi essayer ça. Compromis ?

-Oui. Bienvenue chez vous !

-Attend ! On a compris le message, on peut en changer ? »

C'était Harry qui venait de parler. Draco lui jeta un regard neutre que le brun ne capta pas.

« -Si vous le voulez. Lequel choisissez-vous ?

-Malfoy n'a qu'à faire des propositions, je prendrais celui qui lui plaira le plus.

-Faites, si vous le voulez.

-Malfoy, je t'écoute.

-Voyons... Poudlard, dragon, Écosse, Londres, Quidditch, combat, sang, ... J'ai plus d'idée là. J'arrive plus à faire d'association.

-Mouais. C'est soit trop commun, soit trop violent. Je vais essayer. Qu'est ce que tu penses de Fatum ? ( NdA : destin, en latin, ou fatalité. Assez à propos, n'est-ce pas ? )

-Pourquoi pas. On va pas passer trois heures sur un mot de passe. Va pour Fatum, qu'on en finisse.

-Bien, comme je le disais précédemment, bienvenue chez vous. »

Le tableau pivota, et laissa voir une petite entrée. Harry, qui était devant Draco, entra en premier. L'ouverture donnait sur un petit salon avec une cheminée d'une taille respectable, où brûlait déjà un feu. Il y avait deux canapés trois places et un confortable fauteuil. Au fond de la pièce, contre le mur, se trouvait une longue table qui pouvait accueillir quatre personnes. Leurs livres étaient posés dessus, cela devait donc servir de bureau.

Il n'y avait que deux portes attenantes, et Draco espérait vraiment qu'elles menaient à deux chambres différentes, et si possible avec une salle de bain par personne. Ses espoirs furent vite anéantis quand le brun ouvrit la première porte. Le sol était carrelé de bleu, comme les murs, mais ceux-ci étaient légèrement plus foncés, et portaient un motif de vaguelettes vertes. Il y avait deux lavabos séparés par deux larges étagères, et une grande baignoire avec une douche. Elle n'était pas si grande, mais assez pour que deux personnes puissent s'y baigner ensemble.

Draco soupira, au point où il en était, il ne lui restait plus qu'à espérer avoir son propre lit. Et pour la première fois depuis l'apparition divine, ses voeux furent exaucés. Le directeur n'avait pas été jusqu'à les forcer à dormir ensemble, il lui restait un minimum de décence. En elle même, la pièce était très bien. Deux spacieux placards côte à côte, deux lits une place, une place et demi environ, avec une table de nuit chacun et une autre entre les deux sommiers. La fenêtre donnait sur le parc de Poudlard, et on voyait même un bout du stade de Quidditch. Leur malle étaient posées sur leur lit, et, puisque ces deux derniers étaient identiques, aucun des deux ne râla pour avoir l'autre.

A contre-coeur, ils rangèrent leurs affaires pendant la demi-heure suivante. Harry remarqua que le blond était assez maniaque sur la propreté et l'ordre, alors que lui était plutôt du genre à tout jeter en désordre, et à ranger une fois tous les deux mois, quand vraiment on ne pouvait plus circuler dans le dortoir. Il s'y mettait avec tous les garçons, et une fois fini, on pourrait croire qu'ils venaient d'arriver le jour de la rentrée.

Ils finirent sans qu'aucun mot ne soit prononcé dans ce laps de temps. Harry prit son équipement de Quidditch et l'ensemble de ses produits de toilette et d'hygiène. Il se décida à occuper la moitié droite des deux étagères en laissant le reste de la place pour l'autre. Il vérifia ensuite le confort de la douche, n'étant pas vraiment satisfait par celle de l'infirmerie, qui était prévue pour les blessés. Celle-ci fut délicieuse : exactement la bonne température, la pression idéale, de la place, bref, tout pour se détendre. Il se sécha et s'habilla lentement, savourant ce plaisir simple et moderne.

Quand il rentra dans la chambre, il vit le blond lisant un livre, allongé sur le ventre, les pieds battant paresseusement dans le vide, les cheveux lâchés sur ses épaules, sa nuque, ses joues. Harry ne savait pas s'il l'avait senti arriver, si bien qu'il décida de rester à la porte jusqu'à ce que le blond ne lui fasse signe qu'il l'avait repéré. Cela arriva après exactement quatre respirations.

« Tu comptes me mater encore longtemps Potter ?

-Tu me sens dans tout l'appartement ?

-Oui, et il est assez petit pour que je sache en permanence où tu te trouves.

-Hum. Moi je fais pas attention.

-Je sais, je le sens. Tu sens pas toi, quand j'ai... Euh... Conscience de toi ?

-Si tu le fais en permanence, je risque pas de sentir un changement. Bon, trêve de discussions, je sors par la fenêtre pour aller voler, ne la ferme pas complètement. Je la pousserais en sortant pour éviter les courants d'air.

-Ok. »

Et il sauta. De la fenêtre du quatrième étage. Il n'avait jamais essayé cela auparavant. D'habitude il frappait son pied contre la terre et décollait. Mais aujourd'hui, il avait eu envie de tenter quelque chose de nouveau. Il était bien en position, les mains serrées sur le manche du balai, piquant du nez. Il n'avait pas peur. Le sol se rapprochait vite mais il sentait l'adrénaline parcourir ses veines, l'excitation monter et il eut soudain envie de rire.

Une dizaine de mètre avant le sol, il donna finalement une impulsion dans le balai et stabilisa sa trajectoire, volant droit, et se dirigeant vers le stade. Il n'avait pas vraiment envie de Quidditch, et d'ailleurs il n'avait personne pour jouer avec lui, mais c'était le seul endroit où il était autorisé à utiliser son balai. Cependant, il n'avait pas vraiment envie d'entrer sur le terrain. Au lieu de cela, il décida de rester dans le périmètre, c'est à dire dans la partie Est du parc, et de longer l'enceinte. Il arriva au grand portail d'entrée au Sud et décida de faire un sprint jusqu'à la falaise où était posé le château de Poudlard. La ligne de départ serait les grilles elles-mêmes et la ligne d'arrivée le moment où il commencerait son ascension pour longer la paroi.

Il ne savait pas vraiment à quelle vitesse réelle son éclair de feu pouvait aller sur une vraie grande distance. En vérité, le stade de Quidditch ne faisait que 500 m au plus, et pendant le jeu il ralentissait souvent à cause des virages. Là, la piste faisait bien deux ou trois kilomètres de long. De quoi faire une belle course, vraiment.

Il vérifia l'heure sur sa montre et compta les secondes jusqu'au douze. Il s'allongea presque sur son balai, l'oreille à coté de la tocante et compta les tic-tac qui le séparaient du départ.

Tic-tac-tic-tac-TIC, le départ. Harry volait vite, tel une étoile filante. Le vent lui foutait le visage, il avait un peu de mal à respirer, mais rien n'importait, juste la vitesse hallucinante qu'il atteignait. Un sentiment de joie et de félicité monta en lui. A cet instant il était libre, libre de tout, libre de tous. Il ne pensait plus à la guerre, à son malheur, à Drac... Malfoy. A cet instant précis, il était en paix avec lui-même et le monde entier.

Enfin, il franchit la ligne d'arrivée imaginaire. Il regarda son temps et fit quelques loopings et autres figures dangereuses mais jouissives pour se féliciter.

Déjà, il commençait à faire sombre. Le soleil se coucherait bientôt, mais le diner serait seulement dans quelque temps, il n'avait pas à se presser. Il alla se percher sur le toit d'une des tours du château, une qu'on ne pouvait atteindre qu'en volant.

Il embrassa du regard l'ensemble du parc, sa maison. Il observa le lac légèrement troublé par un petit ressac, la forêt interdite si effrayante mais pourtant rassurante dans sa normalité - bien sûr elle était noire et les arbres montaient tellement haut qu'on se sentait minuscule, mais au moins les plantes ne nous happaient pas comme dans les films d'horreurs ! Non, vraiment... C'était les créatures qui y vivaient qui s'en chargaient... Malgré tout, il trouvait qu'il l'avait un peu trop souvent parcourue à son goût... Il continua son observation : la pelouse où parfois ils s'étaient adonnés aux sports moldus ou à des parties de jeu de cartes, ou même parfois une petite sieste, en Juin, quand le monde trouvait un calme relatif l'espace de quelques jours, ou entre deux cours...

Il regarda le superbe coucher de soleil, au-delà des collines, qui donnait au vert habituel des couleurs pastel délectables et apaisantes. Quand le dernier bout de l'astre du jour disparu, il se décida à quitter son perchoir.

En soupirant, il regagna la fenêtre et entra. Quelque peu surpris qu'elle ne soit pas fermée, il se dirigea vers la salle de bain. Quand il ouvrit la porte, il vit Draco en train de reboutonner le haut de sa chemise. Il venait de prendre une douche, ses cheveux étaient encore humides et il n'avait pas eu le temps de les recoiffer correctement, avec sa tonne de gel.

« -On ne t'a jamais appris à frapper, Potter ?

-Je crois que si. Toi, il me semble, il y a 6 ans environ. »

Le blond leva les yeux au ciel mais ne fit pas d'autre commentaire. Il attacha le dernier bouton et se tourna vers le miroir, celui qu'il s'était attribué. Il attrapa son pot de gel et commença à le dévisser.

« Tu pourrais pas les laisser ? Ils sont mieux comme ça... »

Draco haussa les sourcils, mais reposa le récipient. Sous le regard étonné d'Harry il prit un peigne et les coiffa pour que seulement quelques mèches tombent devant ses yeux, le rendant encore plus attirant.

« -Tu viens de m'écouter ?

-Tu as été quasiment euphorique pendant presque trois heures. Ça a déteint sur moi. Mais je ne m'en plains pas. Cela faisait longtemps que je ne m'était pas sentit aussi bien. J'en ai profité pour croquer.

-Croquer ?

-Dessiner, Potter, peindre, ce genre de chose.

-Tu sais peindre ?

-Il y a beaucoup de choses que tu ignores sur moi. Oui, c'est mon hobby, ça me fait me sentir bien, comme toi avec ton balai apparemment.
(NdA : Là je pense à la fic moeurs et coutumes des sorciers poudlariens, dans mes favoris, et de l'utilisation du balai magique. Mais je m'égare ^^ NdB : Rhooooo ! Excusez la... ^^)

-Wouah, on a été courtois toute une conversation. C'est bizarre. »

Harry était sincèrement étonné. Il aurait cru qu'il se seraient sautés à la gorge durant la première minute où ils auraient été seuls tous les deux.

« -On a pas vraiment encore eu à se supporter... Je te parie que dans deux jours ce sera invivable.

-Sûrement. Puis ça doit être les effets secondaires de nos après-midi.

-Peut-être.

-On descend ? Je préférerais arriver dans les premiers, ce sera plus vivable, les autres vont sûrement nous sauter dessus pour avoir des explications, tout ça. »

Harry se dirigeait vers la porte quand l'autre l'arrêta.

« -Moi je serais plutôt pour arriver après tout le monde. On ira s'asseoir tranquillement au milieu de nos amis respectifs et on ne répondra qu'à eux uniquement.

-Je préfère mon idée. »

Un silence buté succéda à la réplique d'Harry. Draco reprit la parole :

« -On est pas obligé d'y aller ensemble non plus.

-Se séparer : mauvaise idée. On m'accusera de t'avoir assassiné en t'écrasant sous ta malle et d'avoir brulé ton corps dans la cheminé par la suite. Ce sera pire, ça fait mauvais genre.

-Donc l'un d'entre nous doit céder.

- ...

- ... »

Décidément, la cohabitation ne se ferait pas sans heurt. Le brun soupira et declara :

« -Tu te rappelles le mot de passe ? Compromis. Si je cède maintenant, tu céderas la prochaine fois.

-Et qui m'y oblige ? »

Draco le regardait de cette ½illade hautaine que le brun détestait particulièrement.

« -Si tu refuses, je fais exprès de déranger ton placard et je jette tout tes cosmétiques par la fenêtre. Et je met de la teinture dans ton gel douche.

-Ça s'appelle du chantage, le Griffondor.

-A la guerre comme à la guerre. Il faut copier les techniques de l'ennemi sinon on se fait vite dépasser.

-D'accord, mais c'est chacun son tour. »

Harry allait vraiment sortir cette fois-ci, mais une idée lui vint en tête et s'exclama :

« -Attend, attend, et le jour où c'est vraiment important ?

-On fait appelle à une commission tirée au sort parmi nos amis et ils jugeront. Content ? On peut y aller ? »

Draco était clairement exaspéré. Il voulait vraiment que Potter lui lâche la grappe.

« -Satisfait, oui. Et non, on y va pas, c'est toi qui voulait faire une entrée fracassante et théâtrale.

-Alors qu'est-ce qu'on fait ?

-Chais pas. Tu me montres tes dessins ?

-Non.

-Tu en fais un pour moi ?

-Non plus.

-Alors quoi ? Fais des efforts !

-Premièrement, on sort de la salle de bain et on va dans le salon. Ensuite on se prend un bouquin et on patiente.

-Super programme.

-Sois pas chiant, Potter, veux-tu ? »

Le Potter-pas-chiant-du-tout en question sortit de la pièce en grommelant pour enlever sa tenue de Quidditch et remettre sa robe de sorcier.

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Grand merci à mon béta chéri d'amour que j'aime, comme d'habitude.

Mention spéciale à liberycaride pour sa review qui m'a fait très plaisir. Merci d'avoir pris le temps répondre à ma question !
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Aya *en boule dans un coin, broie du noir* : Pourquoi ... pas de talent ... trop nul ... insecte ...

Draco : Qu'est-ce qu'elle a ?

Harry : Elle déprime.

Draco :
Je le vois bien, merci. Mais pourquoi ?

Harry : Elle a pas eu autant de reviews qu'elle l'espérait.

Draco : Et ?

Harry : Ba rien, ça lui fout le cafard. En plus elle a que quatre lecteurs réguliers : mamanline, calimero, cricket32 et son beta, Havirnyrce Vince.

Draco : Oh, ça va ! Elle commence tout juste ! Elle posté que deux chapitre ! Elle veux pas 100 reviews par chapitre non plus ?

Harry : Non, mais une dizaine, oui.

Draco : On lui avait bien dit qu'elle avait les yeux plus gros que le ventre. Et puis les reviews ça vient à la popularité, au nombre de chapitre et à leur longueur. On verra bien à la fin de la première partie.

Harry : Esperons qu'elle ne nous fera pas le coup à chaque fois.

Draco : Hé ! Viens ici et parle nous de ce chapitre !

Aya *se lève et se traine jusqu'a eux* : Laissez moi mourir. Je suis une larve inutile indigne d'interet.

Harry : Mais non ! Fais des commentaires sur ce chapitre !

Aya : Pfff ... Ok ... Dans ce chapitre on voit un peu vos sentiments qui évoluent. Mais c'est en général selon le principe du "un pas en avant deux pas en arrière".

Harry :
En même temps tu le savais que ça serait pas simpple.

Aya : J'aime bien aussi la partie où Harry est dehors en train de voler. Je voulais faire un truc un petit peu descriptif, lyrique, bucolique. Je suis assez contente du résultat.

Draco : Bon, c'est pas tout ça, mais tu dois pas aller quelque part ?

Aya : Oui bon. Finnissez pour moi, je file. *Sort de la pièce en courant*

Harry : Zut, on doit se coller à mendier des reviews du coup.

Draco : J'ai une idée. Défais ta cravate. Oui, comme ça. Laisse la pendre sur tes épaules. Ouvre ta chemise. Jusqu'au bout. Écarte les pans. Parfait. Enlève tes lunettes d'une main et passe l'autre dans tes cheveux, lentement. Fais tes yeux sombres et humide, tu sais ? Ceux qui me rendent tout chose.

Harry *suit les instructions à la lettre* : Comme ça ?

Draco : Oui, c'est bien. *glisse un doigt dans son col et le tire* Fait chaud ici, non ? Ensuite, tu passes doucement ta langue sur tes lèvres, comme s'il restait du sucre d'un bonbon que tu venais de manger. *gemit* Oui, c'est ça ...

Harry *les joues rouges* : Ça vous a plu ? Ça vous dirait de laisser une review ?

Draco *saigne du nez* : A la semaine prochaine !
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Date de publication : 16 mars 2010 ( prochain : 23 mars 2010 )
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Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince Vince ( mon beta d'amour que j'adore ! )

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 4 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 chapitres de longueur

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione (suggéré), et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Même jour que les deux précédents, donc Jour 11.

Notes : Pas grand chose à dire. Je travaille plus sur fanfiction que sur mes cours, c'est pas bien ! C'est à se demander si je vais avoir mon bac. Bref, ça ne vous concerne pas.

Je ne pense pas qu'il reste des fautes. Si c'est le cas, ce sera plus dans le delire avce les persos. Je l'ai écrit hier soir, et quand j'écris le soir, je fais des fautes. Je relis, mais y'a personne pour me corriger.

Concernant les reviews : Merciiiiiiiiiii à tous ceux qui ont commentés ! Ahziel, moira, calimero, estelle, li-san, les revieweuses anonymes, je vous remercie, même si certaines ne sont pas revenues. Les autres, je vous ai tous répondu personnellement. Merci beaucoup de ce geste pour l'auteure.

Bonne lecture et rendez vous à la fin du chapitre !
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Dans la pièce commune – qui était assez mal nommée puisque tout l'appartement était commun – ils trouvèrent des ouvrages sur les liens sorciers, sur l'histoire de l'amour – « Malfoy, qu'est-ce que c'est que ce truc ? » - et sur les grands personnages du monde sorcier. Il y avait des petits marque-pages de plusieurs couleurs, signe que Hermione était passée par là. Dubitatifs, ils prirent les livres, s'assirent sur les canapés et posèrent le dernier bouquin sur la table basse. Ils potassèrent pendant un petit moment jusqu'à ce que Harry regarde sa montre et annonce qu'il était temps d'y aller. Ils se dirigèrent donc ensemble vers la Grande Salle, en silence.

Arrivé devant la grande porte de bois entrouverte, Harry parla.

« Tu crois qu'ils nous attendent ?

-Je sais pas quel cas je préfère. De toute façon ça va être pénible.

-Prêt ?

-Pas vraiment. Mais on a pas le choix. »

Ils s'approchèrent de l'imposant portique et le poussèrent d'un geste coordonné. Elle s'ouvrit en grinçant et buta avec fracas. La salle devint tout à coup silencieuse. Ils avancèrent à la lumière, jusque là cachés dans une semi obscurité qui garantissait leur anonymat, et se montrèrent à leurs camarades. Draco toisa la salle entière de son meilleur regard hautain, tandis que Harry jeta un simple coup d'½il circulaire, surtout dirigé vers la table des professeurs. Dumbledore avait ce regard pétillant qui inquiétait assez Harry. Pas bon : retraite, et le plus vite possible.

Trop tard ! Ron et Hermione se dirigeaient déjà vers lui en courant, vite suivis de tous les garçons Griffondors de septième année et de Ginny. Harry n'eut pas le temps de penser "ouf" qu'une tornade s'abattit sur lui. Beaucoup de questions et d'agitation, et une masse grouillante qui augmentait à vue d'oeil...

Harry n'avait jamais aimé la célébrité, ni la foule. À cause de cela, il était devenu un peu agoraphobe. Et là, c'était de toute évidence trop. Il avait du mal à respirer, son calme se faisait lentement mais surement la malle, il se sentait de plus en plus nerveux, et ses angoisses menaçaient de refaire surface.

Draco était un peu épargné du fait de son statut de Prince des Serpentards intouchable, froid, hautain et méprisant, mais bientôt, cela ne retint même plus la masse. Et il sentait le malaise de Har... de Potter monter.

Harry atteint bien vite son point de rupture.

« Ça suffit ! Reculez ! »

Les verres dans la pièce volèrent en éclat, ainsi que toutes les carafes et certaines assiettes. Le plafond magique gronda soudain, et le ciel s'obscurcit. Les chandelles magiques tanguèrent un peu et le sol trembla.

Il avait crié fort et sa voix avait été amplifiée par sa magie soudain incontrôlable. On avait du l'entendre dans tout le château.

Effrayé, le troupeau recula de deux bons mètres, et de Draco également. Harry tenait son torse dans ses bras, dans une position infantile de protection rassurante, les yeux affolés, le souffle haletant. Attrapant au vol cette opportunité, le blond déclara aux curieux :

« Je ne sais pas ce que disent les rumeurs, je ne sais pas ce qu'on vous a annoncé et je ne sais pas ce que vous pensez, mais ce n'est certainement pas avec cette attitude que vous obtiendrez des réponses de notre part. Allez vous asseoir avant que je m'énerve moi aussi. »

Sans plus se préoccuper des autres, il se tourna vers Harry et déposa une main sur son épaule. Le brun sursauta légèrement mais ne se dégagea pas. Le Serpentard envoya un peu de calme et d'apaisement dans l'esprit du Sauveur qui se détendit petit à petit, sans qu'aucun des deux ne fit rien de plus.

Quand Draco se retourna, tout le monde était à sa table murmurait, jetant des regards teintés de divers sentiments dans leur direction, sauf Weasley et Granger qui étaient un peu à l'écart, s'inquiétant visiblement pour leur ami. Il eut un regard dédaigneux à leur encontre et fronça imperceptiblement les yeux. Il lâcha Harry, lui fit un gentil sourire (NdA : très inhabituel, moi je vous le dit...) et s'en alla à sa table, reprenant son attitude de noble qui parcourt son domaine, méprisant les malheureux qui croisaient son regard.

Harry se dirigea vers ses amis. Hermione le prit dans ses bras pour un câlin réconfortant et consolateur, destiné à les rassurer tous les deux et Ron posa une main possessive sur l'épaule de son meilleur ami, jetant une ½illade mauvaise au prince des Serpentards qui allait certainement monopoliser son presque frère par la suite.

Ils s'installèrent et parlèrent de choses insignifiantes le temps que les oreilles indiscrètes cessent de faire semblant de ne pas écouter. Quand ils furent rassurés, Harry parla des derniers événements à ceux qui constituent son cercle intime, c'est à dire ses compagnons de chambrée, ainsi que Hermione et Ginny. Il raconta à voix basse tout depuis le début, mais pas dans les détails, pour ceux qui n'avaient pas suivit, ce qui lui permit de faire le point et de relativiser pour lui-même. Ses amis lui témoignaient une affection à toute épreuve par leur acceptation, et leur amour sans borne en lui donnant leur soutient. Harry se sentait aimé et entouré, et il adorait cette sensation qu'il n'avait jamais pu éprouver dans son enfance.

Le repas se déroula par la suite dans une atmosphère joyeuse, ce qui fit beaucoup de bien au petit groupe, amputé d'un membre depuis trop longtemps à leur goût. (NdA : je sais, ça ne fait qu'une semaine et demi...)

De son coté, Draco ne voulut pas relater ses ''aventures'' à table, ne faisant aucunement confiance aux Serpentards en ce qui concernait le privé. Eux, quand ils voulaient écouter une discussion privée, ils savaient se faire discrets. Il joua donc son rôle de prince et s'informa des derniers événements, mettant au rapport ses amis, réprimandant ceux qui s'étaient rendus coupable d'excès ou d'actes déshonorants pour leur maison, félicitant ceux qui avaient gagné une belle quantité de points ou qui avaient fomenté une blague ou une vengeance particulièrement astucieuse. Après tout, les esprits vifs méritaient d'être récompensés.

À la toute fin du repas, avant que les élèves se lèvent, une lumière bleue-verte descendit tel un éclair depuis le plafond enchanté et frappa un élève de Serdaigle. La salle se tut et attendit la suite. Une aura de la même couleur que la lumière entoura l'élève en question, qui s'éleva doucement dans les airs.

Trelawney poussa une exclamation.

« Par Merlin, Luna Lovegood est un catalyseur ! »

Puisque personne ne réagissait à sa déclaration, elle expliqua en quelques mots ce qu'était un catalyseur tandis que Luna montait petit à petit vers le plafond, l'aura devenant de plus en plus opaque.

« Un catalyseur est une personne qui peut recevoir la parole des dieux ! Ils s'expriment à travers leur corps quand ils veulent intervenir dans le plan réel alors qu'ils n'ont pas été invoqués ! Ils sont aujourd'hui plus rares que dans l'antiquité, où l'on croyait beaucoup plus en leur existence que de nos jours. Croire en eux est une condition sine-qua-none pour être catalyseur. Une divinité va parler par l'intermédiaire de cette jeune fille ! »

Une boule bleue-verte flottait à présent à trois mètres du sol, ne permettant plus d'apercevoir la blonde. Assez brusquement pourtant, elle disparue, laissant place à Luna, en position debout, les bras écartés, les paumes ouvertes, et une prodigieuse couleur d'½il qui ne lui appartenait pas.

Elle parla d'une voix différente de la sienne, beaucoup plus sensuelle et envoutante.

« Cette Luna semble être un excellent catalyseur, très puissant. Permettez que je la marque. »

La voix choquée de Harry s'éleva dans le silence de la pièce.

« -Quoi ?! Mais vous ne pouvez pas faire ça ! C'est une humaine, pas du bétail !

-Laisse moi t'expliquer, mon cher Harry Potter. Un catalyseur peut être utilisé par n'importe quel dieu, si celui-ci n'est pas marqué. Si j'appose ma marque, je serais la seule à pouvoir utiliser sa voix, et elle sera réceptacle d'une partie de mes pouvoirs pendant cette possession. J'ai déjà du me battre pour conserver les rênes de ton destin, je ne permettrais pas que n'importe qui puisse t'annoncer n'importe quoi par cet intermédiaire. De plus, cela augmentera son potentiel magique et développera un don qu'elle possédait déjà à l'extrême. Ce n'est pas vraiment une catastrophe pour elle.

-La marque sera-t-elle voyante ?

-Non, juste le symbole de l'infini sous le menton. Ça aura l'apparence d'une cicatrice fraiche et d'une forme particulière. »

Et elle s'exécuta. Elle posa son index sous son menton, et la lumière apparemment associée à son identité se mit à briller. Elle leva la tête, et tout le monde pu voir flamboyer pendant quelques instants ce tatouage insolite.

Après cela, ce fut à Draco de prendre la parole.

« -Que nous vaut le plaisir de votre visite, Déesse Aphrodite ?

-Eh bien, mon cher Draco Malfoy, j'ai vu que votre relation avançait plus vite que prévu. Ce qui veut dire que je vous impose la prochaine épreuve.

-Oh non pas déjà ! On a pas eu le temps de réaliser que tout de suite vous nous remettez dans la panade ! Vous pourriez attendre un peu.

-Mon cher Harry Potter, je ne te demande pas ton avis. Je suis juste venue vous annoncez en quoi consistait cette épreuve, car il serait difficile de deviner de quoi il retourne, et avant ce moment, cela aurait été assez effrayant pour vous.

-Ne faites pas durer le suspens plus longtemps, dites nous !

-Vous n'avez aucune patience et aucun sens théâtral mon cher Draco Malfoy. L'épreuve sera la suivante. Je scelle votre magie en un tout unique. Vous ne pourrez vous en servir qu'à deux, d'un commun accord, de la même volonté, jusqu'à arriver à une osmose, à une symbiose. Quand celle-ci sera faite, vos magies seront séparées, et vous pourrez l'utiliser comme des sorciers normaux.

-Cela veut dire que seuls, nous n'aurons aucun pouvoir magique ? Nous serons aussi inoffensifs que de vulgaires moldus ?!

-C'est cela même. Je vous revois pour la prochaine épreuve. Priez la bonne fortune ! »

A ce moment, Luna perdit sa drôle de couleur d'½il pour revenir à son bleu naturel. Elle descendit doucement jusqu'au sol. Après ce qui sembla être un vertige, elle fixa son regard sur ses pieds :

« -Oh ! Je vois les farfadets, sans les lorgnospectres ! Bonjour, toi ! » Elle se pencha vers le sol et sembla s'adresser à quelque chose que personne d'autre ne pouvait voir « Quelle chaparderie as-tu commis, petit chenapan malicieux ? »

Tout le monde se jeta des regards entendus dans le plus grand silence. Soudain Malfoy se leva, brandit sa baguette et dit distinctement « Wingardium Leviosa ! » en pointant son assiette. Aucune réaction de l'objet. Il réessaya plusieurs fois, s'énervant au fur et à mesure des échecs, puis abandonna dans un soupir. Il jeta un regard à Harry, qui se leva lui aussi et fit une tentative comme son homologue, qui rata, évidemment. En levant les yeux, il vit le blond se déplacer à grands pas dans sa direction, toujours sous le silence de la Grande Salle. Arrivé à sa hauteur il pointa sa baguette en direction d'une carafe. Le Griffondor compris, et murmura tout bas « Un, deux, trois ! ». Ils lancèrent l'incantation en même temps. Rien ne se produisit.

Le Serpentard commençait vraiment à être en colère et semblait sur le point de frapper quelqu'un. Une petite voix fluette et aigüe s'éleva, au grand étonnement de tout le monde.

« Petits lutins, donnez vous la main et faites une ronde de pleine lune. Votre magie s'active dans la collaboration ! » (NdA : J'arrive pas à modéliser la folie douce de Luna. Elle n'a pas cette aspect tranchant de vérité )

Les deux ennemis se regardèrent pendant quelques secondes. Après cet instant de délibération intérieure, Harry leva lentement la main devant lui, paume vers l'extérieur, comme en signe de salutation et de paix. Draco attrapa la main, non sans un soupir silencieux. Ils levèrent leurs baguettes et lancèrent le sort. L'assiette s'éleva, en zigzaguant et en cahotant. Ainsi que les autres couverts autour du récipient. L'un des deux se déconcentra, et tout tomba sur la table avec fracas.

Contre toute attente – s'il y en avait une – quelqu'un applaudit. Harry se tourna vers la personne qui osait briser le silence, et soupira quand il s'aperçut que cette personne était Dumbledore. Draco secoua la tête et arracha sa main de celle de l'autre. Il sortit à grand pas de la salle.

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Aya *sautille partout* : La vie est belle ! Le monde est beau ! Les reviewers sont adorables ! Lalalalala ! *Danse avec les animaux de la forêt, telle Blanche Neige*

Draco : C'est bon, elle a encore pété un câble. C'est quoi cette fois ci ?

Harry : Ses dix reviews hebdomadaire avec un petit bonus, et des nouveaux lecteurs.

Aya : Alala ! C'est tellement beau de recevoir des mails d'alerte aux nouveaux reviews ! Quelle joie ! Quelle félicité !

Draco : Descend de ton nuage !

Aya : Moi aussi j'aimerai publier plus souvent ...

Harry *surpris du changement de sujet* : Qu'est-ce qui t'en empêche ?

Aya : La raison est simple. Par respect pour mes lecteurs, je publie régulièrement. Une semaine, c'est pas si long. J'ai connu une auteure qui publiait seulement une fois par mois ! Bref. A ce rythme, ça me permet de conserver de l'avance sur mes chapitres, et d'écrire, comme je le fais en ce moment, des OS.

Draco : Si tu as des chapitres d'avance, je vois pas pourquoi tu publies pas plus souvent.

Aya : J'y viens. Le jour où je me retrouve en rade de chapitre, même si j'espère que ça n'arrivera pas, il me faut le temps de vous pondre un chapitre à temps. Vraisemblablement, je m'en serai rendue compte avant la publication du dernier écrit, et j'aurais un peu de temps pour écrire le prochain, faire une pré-correction, l'envoyer à mon béta, faire les corrections juste avant de poster, ecrire les notes et le délire avec les persos. Pour pouvoir faire quelque chose de potable et de qualité convenable, il me faut un petit peu de préparation, et une semaine et demie, ce n'est pas de trop.

Draco : Humm ...

Aya : Quoi ?

Draco : A ce rythme, je suis pas près de l'avoir mon lemon.

Aya : Et, non ! De toute façon, ton lemon ne sera que pour la toute fin de la fic ! *entend un bruit de porte qui s'ouvre* Hé, non ! Ne partez pas mes lecteurs adorés ! Il va y avoir des lemons plus tôt que ça !

Harry : Ha oui ?

Aya : Oui, dans le chapitre 9, que je suis en train d'écrire. Je vous dit pas sur qui.

Harry : Tu as dit quelque chose sur un OS ,

Aya : Excélente question. Je me suis imposé un petit challenge : faire des OS pour les seme/uke days. Allez voir sur mon profil, c'est expliqué. Le premier qui sortira, ce sera le 28 mars 2010, un Lucius/Remus.

Draco : Tu vas nous refaire faire un truc comme la semaine dernière ?

Aya : Ca te plairait, hein ? *haussement de sourcil suggestif* Je crois que ça a plu aux lecteurs aussi. Alors c'est pas impossible.

Harry : Maintenant ?

Aya : Allez, oui, maintenant. *se tourne vers Draco* Tu t'y colles cette fois-ci.

Draco *soupire faussement* : S'il le faut vraiment ...

Aya : Harry, reste où tu es. Draco, c'est à toi. D'abord, tu enlèves ta cravate et tu déboutonnes ta chemise à l'aide de ta baguette. Tu la poses sur un bouton, il se détache tout seul et tu passes à un autre, de haut en bas.

Harry *avale difficilement sa salive*

Aya : Toujours avec ta baguette, tu enlèves le gel que tu as dans les cheveux. Voila. Tu passes ta baguette dans tes cheveux, et tu les ébouriffes légèrement.

Harry *halète*

Aya : Tu passes ta baguette sur ta joue, lentement, jusqu'à ta gorge. Tu poses une main sur ton mamelon et tu glisses jusqu'à ton pubis. Ta paume fait des gestes circulaires. Parfait.

Harry *les joues très rouges* : Ho, oui ... Vraiment parfait ...

Aya : Maintenant, tu tires la langue et tu lèche ta baguette. Puis tu la met dans ta bouche et tu suces le bout. Regarde le public surtout.

Harry *n'en peut plus* : Ho putain ...

Aya : STOP ! Bouge plus ! Je prend la photo ! *click* C'est bon. *secoue la photo qui vient de sortir de l'appareil* Je crois qu'elle va se vendre chère.

Draco : Je veux 60%.

Aya : 30.

Draco : 50.

Aya : 40. Je ne ferai pas mieux. Accepte ou tu t'assoies dessus.

Draco : Ça marche.

Aya : Bon, c'est parti pour la mise à prix. Qui la veut ? Autre chose : pour le prochain délire, je pense que je referais une petite scène érotique. Je vous donne le choix entre Ron, Blaise, et Théo. Et Dean/Seamus. C'est mon préféré, elle est vachement chaude, la scène que j'ai imaginé.

Harry : Allez, zou, aux reviews ! Vous avez du boulot !
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Date de publication : 23 mars 2010 ( prochain : 29/03/10 )

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Série : Harry Potter

Titre : Quand les dieux s'en mêlent ...

Disclaimer : Rien à moi, sauf le scénario et la rédaction

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta-reader : Havirinyrce Vince

Rating : M : il va y avoir plusieurs lemon, sur plusieurs couples. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes !

Statut : 5 chapitres publiés, 9 chapitres écrits (environ), 8 chapitres corrigés, entre 20 et 30 de prévus

Genre : Romance, Humour

Couples : Harry/Draco bien sur, Ron/Hermione, et Sirius/Remus/Severus

Résumé : Lors d'un cours, Venus apparaît et décide de lier par l'âme Harry et Draco. Mais tout ne sera pas comme dans un conte de fée, il devront affronter des épreuves pour arriver à s'aimer.

Contexte : On oublie beaucoup de tomes. Le 5, le 6 et le 7 évidement.

Jour 12

Notes : J'ai toujours pas avancé sur le chapitre neuf, j'ai même pas commencé. Il faut que je m'y mette, sinon, j'aurais jamais assez de chapitres pour continuer à publier aussi régulièrement jusqu'au bac. Et oui, votre humble serviteur passe le bac cette année, et si elle ne commence pas à le réviser maintenant elle va le rater. J'ai calculé que si j'écrivais d'un coup les chapitres 9 à 17, j'aurais rien à faire jusqu'à fin juin ! Mais c'est utopiste, je suis pas capable de m'avancer autant. Donc j'ai décidé de ralentir le rythme de publication, désolée. Mais dites ça à mon père qui trouve que je passe trop de temps sur mes ''romans''. Et si je désobéis trop je serais privée d'ordinateur et là, plus d'updates du tout.

Bref. Pour les vrais commentaires sur ce chapitre, rendez-vous dans le délire, sinon je vais spoiler. Bonne lecture !
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Le lendemain, Harry fut réveillé par le bruit de la douche. Il regarda l'heure, et il vit qu'il n'était que sept heures vingt. Il ne se levait habituellement que vers sept heures quarante, voir sept heures cinquante, mais dans ces cas-là, Hermione venait le chercher par la peau du cou. Les cours commençaient à huit heures trente et il devait prendre un petit déjeuner : obligation de Hermione qui en avait eu assez de les entendre, Ron et lui, crier famine.

Il doutait un peu que se soit Draco qui le réveille. Il ne savait même pas comment lui s'était éveillé, il n'avait entendu aucune sonnerie stridente de réveil. Il voulut se rendormir, mais il n'y arriva pas. D'habitude, il lui suffisait de se retourner et il replongeait dans le sommeil. Mais ce matin là, il n'y arrivait pas. Peut-être était-ce le changement soudain de chambre ? Après tout, c'était sa première nuit dans cet environnement étrange qui allait bientôt lui devenir familier.

Il se mit sur le dos et commença à réfléchir. Il s'en était empêché toute la journée de la veille, mais il ne pouvait repousser cette réflexion à jamais. Comment allaient se passer ses journées dorénavant ? Serait-il tout le temps collé à Malfoy ? Bien sur, ils seraient côte à côte en cours, Dumbledore avait insisté... De toute façon c'était plus simple si on considérait qu'ils devaient utiliser leur magie commune par contact... Le directeur n'avait rien dit sur les tables, ils pouvaient donc manger où ils le souhaitaient, et surtout séparément s'ils le désiraient. Pour les moments où ils n'avaient pas de classe et les week-ends, il n'y avait aucune directive directoriale non plus. Ils pourraient les passer en compagnie de leurs amis.

En pensant aux cours, Harry se dit que le blond était très pointilleux sur les études. Il voudrait assister à tous les cours et travailler correctement, même s'il devait en permanence avoir Harry derrière lui. Il le réveillerait donc chaque jour, il en était sur. Il ne le laisserait pas non plus sécher les cours, car il en sortirait lésé lui aussi, de par leur lien... Le brun eut un petit coup de blues en pensant qu'il allait devoir se coltiner une deuxième Hermione, en pire.

A ce moment, la "Hermione" en question entra dans la chambre. Il portait un pantalon noir assez près du corps, mais juste un peu, pour qu'on ne fasse que deviner ses formes – qui devaient être appétissantes, Harry n'en doutait pas même s'il ne l'aurai jamais avoué – une chemise blanche boutonnée jusqu'en haut et une cravate qu'il n'avait pas encore noué autour de son cou. En remarquant ce détail, Harry se souvint qu'il ne savait toujours pas faire un n½ud de cravate, qu'en général, c'était Ron - ou bien Neville quand Ron était dans la salle de bain - qui le faisait. Il contourna vite le problème en se disant qu'il allait demander à un de ses amis au petit déjeuner.

« Lève toi Potter, au lieu de rêvasser. La salle de bain est libre. Sois prêt dans une demi-heure au plus, ou je ne t'attends pas. »

Harry s'exécuta, n'ayant rien à ajouter. Le blond n'avait pas vraiment été agressif, enfin beaucoup moins qu'en temps normal. Mais il ne comprenait pas vraiment pourquoi le Serpentard voulait l'attendre. Il ne s'attarda pas sur cette question, mais prit ses vêtements dans son armoire et fila dans la salle de bain. Il prit sa douche en trainant un peu, s'habilla sans aucune logique et essaya de coiffer ses cheveux comme tous les matins, sans y parvenir. Il revint dans la chambre pour poser ses lunettes sur son nez, mettre ses chaussettes et ses chaussures. Il attrapa sa robe, l'enfila, et glissa la cravate dans sa poche.

Il se tourna vers la porte et vit que Malfoy le regardait.

« -Je comprends mieux ton goût douteux pour tes vêtements. En fait tu ne vois même pas ce que tu prends dans ton armoire avant de l'enfiler. Tu ne vois pas non plus ta tignasse dans la glace ?

-Non, ça c'est un gène Potter.

-Pourquoi n'as-tu pas mis ta cravate ?

-Jsaispaslanouertoutseul. »

Le menton contre son torse, comme un petit garçon prit en faute, Harry n'osait pas regarder Malfoy.

« -Pardon ?

-Je sais pas la nouer tout seul.

-Pfff, pauvre petit Griffondor dépendant. Approche.

-Quoi ?

-Approche, je vais te l'attacher.

-Tu vas pas m'étrangler au moins ? »

Malfoy rit. Ce son était cristallin, comme le chant d'un rossignol, très agréable à écouter.

« -Je ne peux pas faire cela. Ça me tuerait aussi, tu te rappelles ?

-Mouais, c'est ce qu'on dit »

Néanmoins, il s'approcha et tendit la cravate à son vis-à-vis.

« -Je ne vais pas non plus te la nouer tous les matins pendant le reste de nos vies. Tu veux que je t'apprenne ?

-Après les innombrables tentatives de Ron, Neville et Hermione, et même parfois Dean et Seamus, je ne suis toujours pas capable de faire ce foutu noeud. Pourtant j'ai eu le droit à deux tentatives par semaine depuis le début de ma première année. »

Malfoy rajusta le col et s'écarta.

« -Je suppose que tu es un cas désespéré. Tu n'as qu'à ne pas la détacher en entier le soir. Fais juste coulisser le n½ud pour qu'elle reste en forme et réutilise la telle quelle le lendemain matin.

-Bonne idée, mais il faudra quand même refaire le n½ud de temps en temps.

-Je suppose que je peux me sacrifier dans ces cas-là, si ce n'est que de temps en temps. »

Harry mit sa baguette dans sa poche, baguette qu'il avait auparavant laissée sur sa table de nuit personnelle, puis se rendit dans le salon pour préparer son sac de cours. Le blond était totalement prêt, et n'attendait que lui pour descendre.

Harry, en sortant de l'appartement, se renseigna sur leurs cours de la journée, car il n'avait pas eu le temps de jeter un coup d'oeil sur leur nouvel emploi du temps.

« -On commence par Histoire de la Magie, puis Soin aux Créatures Magiques. Merlin, j'espère que ce gros géant d'Hagrid sera sage sur les bestioles cette année !

-N'insulte pas Hagrid !

-Je ne l'insulte pas, je ne fais que mention de son état. Ensuite Métamorphose, deux heures, puis le déjeuner. Après on a trois heures de sortilèges. Après ça, la journée est finie.

-Dumbledore a mentionné des cours supplémentaires pour nous contrôler, enfin contrôler nos nouvelles capacités. Tu as des informations là-dessus ?

-Non. Mais on lui demandera au petit déjeuner, ou à McGonagall si on y arrive pas.

-Ok. »

Ils marchèrent ensuite en silence jusqu'à ce qu'ils rejoignent leurs amis à leur table respective.

Oo0ooOoo0oO


« Content de vous revoir messieurs. Vos camarades vous ont laissé des places au milieu, juste devant mon bureau. Nous en étions à la découverte de la civilisation Aztèque par les moldus espagnols au XVIIIe siècle lors de...

-Bande de traitres ! » Murmura Harry à ses camarades, qui ricanèrent. Ils savaient parfaitement qu'il allait s'endormir, et ils le laissaient tout devant, en plein milieu du rayon soporifique de leur merveilleux professeur adoré.

Harry sortit une plume et sa baguette. Il se préparait à l'enchanter pour qu'elle prenne des notes toute seule quand il se rappela qu'il n'avait plus accès à la magie. Il appela discrètement son camarade :

« Pssst, Malfoy ?

-Quoi ?

-Aide moi à enchanter ma plume.

-Pourquoi faire ?

-Pour qu'elle écrive le cours sans moi.

-Et pourquoi je ferais ça ?

-Parce que sinon je vais te piquer tes notes pour les devoirs et les révisions.

-Tu demanderas à Granger.

-Non, à toi. Elle m'a appris ce sort justement pour que je me débrouille.

-Ok, mais vite, je perds le fil. »

Harry écrivit rapidement la formule sur un bout de parchemin et ils se concentrèrent. Ils lancèrent le sort, mais il n'eut pas vraiment l'effet escompté. D'abord, il dupliqua la plume en quatre, ensuite, elles n'écrivaient pas ce que le professeur disait, mais la conversation de Lavande et Parvati, deux rangs derrière eux.

Ils se dépêchèrent d'annuler le sortilège, et Harry du se résoudre à prendre des notes, du moins jusqu'à ce qu'ils contrôlent de nouveaux leurs pouvoirs.

Oo0ooOoo0oO


Au cours de Soin aux Créatures Magiques, ils n'eurent heureusement pas besoin de faire usage de la magie. Les deux garçons redoutaient les effets d'une nouvelle tentative. Ils étudiaient cette fois-ci les porlocks (NdA : CF encyclopedies HP). Ces petites créatures étaient les protecteurs des chevaux. On les rencontrait généralement au milieu de hardes sauvages, dans les pâturages ou dans les écuries. Elles se nourrissent d'herbe, tout comme leurs protégés. Leurs apparences sont étranges, et c'est pour cette raison qu'ils devaient les dessiner. Ils étaient bipèdes bien qu'ils possédaient des sabots, et deux bras munis de quatre doigts. Leurs couleurs variaient autant que le pelage des chevaux.

Hagrid avait eu beaucoup de mal à trouver ces mignons petits monstres, car ils étaient des créatures très timides. Malgré tout, ils avaient emprunté une dizaine de chevaux qu'ils avaient mis dans un pré munit d'une barrière magique qui empêchait tout être vivant de sortir de l'enclos. Après cela, Hagrid avait fait entrer les quatre spécimens qu'il s'était procuré.

La difficulté du cours était de faire sortir les petites créatures d'entre les pattes des équidés, qui se déplaçaient en masse – tant les chevaux que les parlocks - sentant le malaise que provoquaient en elles l'attroupement d'humain. Hagrid laissait le champ libre aux élèves. À la fin de l'heure, ils devaient avoir croqué le sujet.

Certains proposèrent de placer du foin près des palissades pour attirer la harde. Cela ne marcha guère, les chevaux ne s'y intéressèrent pas. D'autres proposèrent de lancer un sort d'attraction. Cela échoua aussi, la barrière refusait l'entrée de la magie. D'autres essayèrent le sucre et les carottes, mais la harde ne se précipita pas comme tout les élèves le pensaient, mais elle se déplaça par demi-groupe, alternant, pour toujours laisser les parlocks hors de leur vue.

Soudain, Harry eut une idée. Il chuchota quelque chose à l'oreille de Hagrid et courut vers le château. Il revint une dizaine de minutes plus tard, avec une flute de Pan. Les élèves s'interrogèrent : mais qu'allait-il faire avec cet instrument ? Harry s'approcha de l'enclos et commença à jouer. La mélodie était douce et tranquille. Les jeunes élevés parmi les sorciers n'avaient jamais eu beaucoup de contact avec l'instrument, ne connaissant parfois même pas le nom, et ceux élevé à la moldu ne voyait que l'image du jeune berger grec ayant l'attention admirative des douces nymphes et des charmantes naïades..

Les chevaux levèrent les oreilles et tournèrent leur tête en direction du musicien. Lentement, ils s'approchèrent, tout doucement, jusqu'à arriver à deux ou trois mètres. À ce moment, Harry s'assit et joua autre chose. Une mélodie pleine de mélancolie et de tristesse, de doutes et de rêves, un de ces airs qui donnent envie de s'accouder à une fenêtre et de regarder au loin, ou dans le vague, un de ces airs qui vous donnent l'impression d'être ailleurs. Le professeur, les élèves, les chevaux, tous écoutaient attentivement sans bruit. Ils en oublièrent de surveiller les petites créatures, qui s'étaient rapprochées et qui étaient maintenant visibles et dessinables. Elles sortirent même du couvert de jambes pour s'accrocher à la barrière.

Tout en continuant à jouer, Harry lança un regard appuyé à ses camarades, qui se mirent immédiatement au travail. Cela prit dix minutes. Quand tous eurent fini, Harry joua les dernières notes et s'arrêta. Revenus à la réalité, les parlocks se cachèrent bien vite entre leurs protégés, puis la harde retourna vers le milieu du champ.

Harry, qui n'avait pas pu dessiner, fut assuré d'obtenir une bonne note pour avoir trouvé comment les approcher et les faire se tenir tranquille. En effet, la musique avait des vertus sur nombre de créatures magiques. Il fallait juste en avoir l'idée et trouver le rythme et le type qui leur convenait. Les parlocks étaient plutôt faciles à satisfaire, de simples chansons chantées juste auraient suffit.

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Le reste des cours de la journée se fit sans anicroche. Effectivement, les Griffondors et les Serpentards s'entendaient plutôt bien, dans la mesure où ils ne se parlaient pas ou ne se cherchaient pas. Les cours où ils durent utiliser la magie furent un peu problématique, mais les professeurs leurs donnèrent des exercices spéciaux pour qu'ils s'entrainent. D'ailleurs, la responsable des rouges et ors leur annonça qu'ils auraient des cours spéciaux et en duo deux fois par semaine, dans lune des salles du cinquième étage, derrière une tapisserie qui représentait des ruines antiques, et que le premier serait le lendemain une heure avant le diner.

L'après-midi fut consacrée au rattrapage. Draco et Harry furent obligés de travailler ensemble, sous la supervision d'Hermione et de Théodore Nott, la grosse tête des septième années de Serpentard. Ils ne pouvaient pas vraiment s'entrainer à refaire les cours de Sortilèges et de Métamorphose qu'ils avaient raté, mais ils pouvaient au moins s'informer et apprendre la théorie.

De toute façon, une fois qu'ils seront en symbiose, l'apprentissage sera beaucoup plus facile, et encore plus quand ils seront libérés de cette malédiction. Ils n'avaient pas trop à s'en faire pour leurs ASPICs.

Harry avait remarqué quelque chose, mais il n'en avait pas fait part à l'assemblée. Il lui était beaucoup plus facile de retenir les informations quand Draco les assimilait lui aussi. C'était comme si... L'information était enregistrée dans deux parties de son cerveau, comme deux fois. C'était difficile de mettre des mots sur cette sensation, mais la conclusion était qu'effectivement, il retenait plus vite, et apparemment Malfoy aussi.

Ils avaient tout juste terminé quand la cloche du diner sonna. Harry prévint le blond qu'il ne rentrerait qu'au couvre feu, et le vert et argent répondit qu'il ferait de même. Ils se quittèrent sur ces mots et allèrent chacun vers leur table, où leurs amis respectifs les attendaient.

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Aya : Haaaaaaa *soupire de bonheur* Que les reviews sont savoureux ... Figurez vous que j'en ai même reçu sur Harry Potter Fanfiction !

Draco : C'est bien, c'est bien. Tu vas nous saouler longtemps avec ça ?

Harry : Ba, laisse là. Ça la met dans de bonne disposition pour faire la suite et bien l'écrire.

Draco : Mouais.

Harry : Ah, au fait, et tes OS ?

Aya : M'en parle pas. C'est à cause de ça que j'avance plus sur QLDM. Heureusement j'ai presque fini. Il reste le troisième à finir et un à faire pour fin avril. Après, il y aura un Harry/Draco pour fin juin. J'ai le temps. Le premier est déjà publié d'ailleurs ...

Draco : Eh ! Parlons un peu de moi ! Commente un peu ce chapitre !

Aya : Ok, t'énerve pas. On voit bien que votre relation évolue. Tu commences par faire lever Harry, plutôt gentiment puisque tu ne lui verses pas un seau d'eau froide sur la tête, et tu l'aides à s'habiller.

Harry : Il est tooooooout mignon !

Draco : Je suis pas mignon, je suis un Malfoy.

Aya *lève les yeux au ciel* : N'importe quoi. Les Malfoy peuvent aussi être mignons. Continuons. Draco dessine, on le sait depuis le chapitre 2. Et maintenant on sait que Harry joue de la flute de Pan. Je sais pas si je vais recaser ça quelque part dans le suite, il faut que je note les futurs détails à intégrer. On a une précision sur leur lien, leur magie et sur le futur cours. D'ailleurs, j'attends vos conjectures, amis lecteurs.

Draco : Et si on passait aux choses sérieuses ?

Aya *innocente* : Quelles choses sérieuses ?

Harry : Oh, c'est bon, nous fais pas attendre comme ça. Tu sais bien, ta scène érotique !

Aya *se gratte le front* : Oui, ça me dit vaguement quelque chose ...

Harry : Aya !

Aya : Ok, ok, calme toi. Alors y'a pas eu beaucoup d'avis sur la question, c'était soir Blaise, soit Dean/Seamus. Je choisit Dean/Seamus. *appelle* Hé, vous venez les gars ?

... : On arrive !

Aya : Bien, on va commencer par poser le décor. Le fond c'est juste une pièce blanche et vide. En fait, on va faire genre pub de parfum pour homme. Irrésistible, c'est vendeur non ?

Draco : Continue.

Aya : Tu pourrais être moins cassant. Bref, Seamus, blond vénitien, coupe courte, 1m80, peau blanche, svelte et pas très large d'épaule. Il porte juste un pantalon de lin blanc, pas de chaussures ni chaussettes. Et une goute de parfum aussi.

Seamus : Ok, je vais me changer.

Aya : Dean, 1m85, peau noire, cheveux courts avec une frange qui lui retombe sur les yeux, pas très musclé, pas très large d'épaule, plutôt svelte. Une asperge quoi.

Dean : Hé !

Aya *ignore* : Pantalon de lin noire, pas de chaussures ni chaussettes, mais une chemise grise totalement ouverte.

Dean : D'ac. À tout de suite.

Aya *attend un peu* : On est prêt ? On y va. Seamus, tu te détends. Les bras le long du corps, les jambes légèrement écartée, tu ne bouges pas. Dean, tu te places derrière lui. Une main sur la hanche, une autre qui caresse sa joue. Tu humes son cou, tout doucement, jusqu'à son oreille. Tu donne un coup de langue dessus. Tu glisses ta main de son flanc jusqu'à son bas ventre, au dessus du pantalon. L'autre passe sur l'épaule. Tu picore sa nuque de petits baisers, et tu le touches du bout des doigts, pour le faire languir. Seamus, tu poses ta tête son son épaule, pour lui laisser le champs libre. Tu fermes les yeux. Tu mordilles légèrement la lèvre. Très bien. Dean, tu lui pose une main sur l'entrejambe et l'autre sur un pectoraux, et tu masses. Parfait. Seamus, gémit un peu, on doit sentir que tu apprécies. Stop ! Photo ! *click* Voilà, maintenant aux enchère !

Harry : Reviews !
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Date de publication : 30 mars 2010 ( prochain : samedi 10 avril 2010, désolée ! )
Série : Harry Potter

Titre : Fais ce que tu veux de moi

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Beta reader : Y'en a pas, alors pardon s'il reste des fautes.

Rating : M, donc lemon. Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes

Statut : OS , Terminé

Genre : Romance/Angust, PWP

Couple : Lucius/Remus

Résumé : Lucius : inconnue, j'ai choisi le 28 aout

Remus : 10 mars

Couple : 28 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. PWP en fait. Lucius cours après Remus. Mais Remus est fatigué, et souhaite faire cesser cette situation.

Contexte : On va dire cinquième année des maraudeurs, sachant que Lucius est plus vieux, on va dire que lui est en septième année. On va dire aussi pendant les vacances de février. C'est pas très important tout ça.

Note(s) : Voila le premier OS de la série. C'est pas le truc dont je suis le plus fière, mais bon. Il faut praiquer pour s'ameliorer.

Hier, c'était la journée mondiale du SIDA. N'oubliez pas : Sortez couverts !

Avertissement ! Cet OS peut choquer ! Il contient un lemon très détaillé ! Le sujet peut même porter atteinte aux bonnes moeurs ! Ce n'est pas gentil, ce n'est pas mignon, ce n'est pas amoureux ! Vous êtes prévenus !
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Remus courrait, vite, très vite. Il devait absolument se cacher, mais il savait que toutes les salles de classes étais fermée à clef. Il n'avait pas le temps de sortir sa baguette et de jeter un sort, l'Autre se rapprochait. Son seul salut était la salle commune des Griffondors. Emprunter un passage secret prendrai trop de temps aussi et il se ferait repérer. De plus, ça serait lui révéler leurs existences. Et ça, Remus ne le voulait vraiment pas.

Deux semaines qu'il fuyait. Deux semaines qu'il se carapatait en entendait sa voix, le bruit de ses pas, l'éclat de ses cheveux au détour d'un couloir. Ses amis avait bien évidement essayé de le coincer pour lui, mais ses sens de loup-garou lui avait permit de leur échapper.

Cette fois, il donnait la chasse lui-même. Il le traquait dans le château. Il ne lui laissait aucun répit. C'était les vacances, on ne voyait les professeurs que pendant les repas, les étages était vides, tout les paramètres permettait un bon pistage. Dommage pour lui.

Il l'entendait, il se rapprochait. Remus essaya de forcer encore l'allure, mais son corps ne lui permit pas. Il était juste en train de se remettre de la dernière pleine lune, il n'était pas au mieux de sa forme. Il n'étais plus qu'a quelques mètres de lui maintenant, seulement une petite dizaine. Heureusement, ils étaient au sixième étage. Encore un et il serait en sécurité dans sa confortable salle commune. Il restait encore des élèves de Griffondors, et ils étaient surement tous rassemblés là. Même si son poursuivant réussissait à le choper, il aurait la protection de ses pairs.

Encore fallait il arriver jusqu'au tableau. Surtout ne pas trébucher, ne pas tomber. Ne pas écouter son pauvre corps qui gémit de fatigue et qui semble rouillé par les courbatures. Il fallait tenir, il en allait de son honneur, et ... de sa vertu.

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Il l'avait encore raté. À chaque fois, c'était la même chose. Il se tapissait dans un coin sans faire de bruit, attendant son passage, mais à quelques mètres de sa cachette le préfet faisait demi-tour et commençait à courir. Comment faisait-il pour le débusquer à chaque fois ? Il ne faisait pourtant pas de bruit, c'est à peine s'il respirait ! Il avait forcément un truc, ce n'était pas possible.

Et puis, pourquoi lui résistait-il de cette manière ? Jamais personne n'avait mis autant de temps à céder à son charme ! Pourquoi de telles hésitations ? Il ne lui demandait pas grand chose : juste une nuit ! Il ne lui demandait pas de l'épouser, ni de lui vouer un amour éternel ! Juste une nuit, et on en parlait plus.

Il n'arrivait pas à le sortir de sa tête. Il voulait Lupin. Son objectif était Lupin et il ne pourrait pas passer à autre chose s'il ne l'avait pas eu. Il occupait toutes ses pensées.

Depuis le moment où il l'avait vu étendu sur le lit de l'infirmerie, fragile, abandonné, il y avait un mois de ça, il n'avait pu le sortir de son esprit. Il avait commencé par enquêter. D'après ce qu'il savait, il n'avait eu de relation avec personne dans Poudlard. Ni avec les filles, ni avec les garçons. Beaucoup soupçonnait quelque chose entre lui et Black, mais personne n'avait jamais réussi à savoir quelle était leur relation, exactement. Était-ce seulement une très forte amitié ? Ou bien Lupin était-il amoureux de lui ? Sortaient-ils ensemble secrètement ? Personne ne le savait vraiment. Les seuls à pouvoir répondre était les principaux intéressés, Potter, Petitgrew et Evans. Eux seuls aussi pouvait dire s'il était sorti avec quelqu'un en dehors de Poudlard.

Mais à la limite, ne pas savoir ce type d'information n'était pas gravissime. Ce qui était beaucoup plus inquiétant était de ne pas avoir réussi à savoir des informations sur lui, sur sa personnalité. Tout le monde savait sa passion immodéré pour le chocolat, mais c'était à peu près tout. On ne savait pas quelle était sa matière préféré, car il était relativement bon dans toutes les matières, il obtenait presque toujours la même note. On ne savait pas quelles était ses passions. Aimait-il la peinture ou bien la danse ? Était-il accro de culture moldu ou bien admiratif des coutumes des sang-pur ou des familles noble qui transmettait un savoir ancien de génération en génération ? On ne savait pas quelle était sa situation familiale. On supposait qu'il possédait un père et une mère, mais il n'en parlait jamais Peut-être était-il fils unique. En fait, il ne parlait à personne en dehors des maraudeurs et de Evans. Ce n'était pas lui que les premières, secondes et troisièmes années allait voir quand ils avaient un problème avec leurs devoirs et leurs cours. Il était un préfet relativement tolérant, il ne s'était pas fait d'ennemis, et les profs étaient relativement contents de la façon dont il remplissait ses obligations. En bref, Remus Lupin était quelqu'un de très secret.

Pas facile de le courtiser dans ce cas. Comment savoir s'il préférait le romantisme ou le cliché du ténébreux qui a besoin d'être ramené dans le droit chemin ? En l'absence d'information, il avait opté pour la tactique ''rentre-dedans'', c'est à dire le coincer dans les couloirs le plus souvent possible et profiter de sa position de faiblesse pour le faire céder par tout les moyens à sa disposition.

Cela avait marché une fois, une seule. Il l'avait plaqué entre son torse et un mur, et lui avait dévoré le cou. Il lui avait murmuré qu'il le voulait et le désirait. À ce moment il s'était pris un coup de genoux dans les parties génitales et avait reculé, permettant au Griffondor de s'enfuir. Après, il n'avait même pas réussi à lui adresser la parole. Il fuyait ou se cachait derrière ses amis pour l'éviter.

Mais depuis trois jours, c'était les vacances. Ses amis était repartis chez eux, le laissant seul. Il n'avait plus de gardes du corps.

Pourtant, il arrivait à lui échapper. Il disparaissait mystérieusement au détour d'un couloir, ou se réfugiait dans un endroit fréquenté.

Mais bientôt, même cela ne le retiendrait plus. Et il l'aurait, Lucius Malfoy donnait sa parole.

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Le couvre feu était lus tard les week-end et les jours de vacances. Il était reculé de deux heures, exactement. Deux heures en moins pour dormir, se lamentait Remus. En plus, il était de corvée un jour sur trois, puisqu'il ne restait plus que trois préfet à Poudlard. Il était fatigué, sa transformation avait vraiment été violente en l'absence de ses amis, et il avait travaillé d'arrache pied ses BUSEs toute la journée. Ils avaient voulu revenir pour le soutenir, mais il s'y était opposé. Qu'ils profitent de leurs vacances.

Ses membres étaient lourds, et ses sens moins réactifs que la normal. Déjà qu'après la pleine lune il avait l'impression de subir une surdité passagère, mais quand il était éreinté comme il était à présent, il avait l'impression de marcher dans une pièce noire et silencieuse, alors qu'habituellement il y voyait comme en plein jour, et même avec une ouïe accrue à cause de sa nature de loup qui adorait l'obscurité.

Il fut donc très surpris quand il fut happé par deux mains jusque dans une salle de classe. Ses réflexes étaient aussi plus lents, il n'eut pas le temps de se défendre. Il était trop fatigué pour réellement paniquer, alors il se débattit mollement avant de se laisser tomber sur le torse de son ravisseur. Il se laissa trainer jusqu'au grand bureau au fond de la salle, ayant vaguement conscience qu'on jetait un sort de silence et de fermeture sur la porte.

Les bras autour de sa taille étaient chauds et confortable. S'il n'avait pas été en danger il se serai endormi. Mais il restait éveillé, appréhendant un peu la suite. Quand on l'assit sur le bureau du professeur, il respira l'odeur de l'homme – car s'en était un – qui l'avait attrapé. Lucius Malfoy, évidemment. Qui d'autre aurait fait une telle chose. Néanmoins, il ne paniqua pas et ne chercha pas à fuir. Il était si fatigué, et cette fatigue lui disait de se résigner. Il ne pouvait pas lutter indéfiniment.

Il se laissa faire quand les gracieuses mains passèrent de ses hanches à ses flancs, quand elles se faufilèrent sous la chemise, quand des lèvres vinrent sucer son lobe. Il ne réagit simplement pas, il ne se cambra pas, il ne gémit pas, il ne protesta pas, il ne le repoussa pas. Il restait simplement passif sous les intentions.

Lucius finit par s'apercevoir de cette passivité. Il compris qu'il n'avait pas accepté et l'avait voulu comme il le pensait, mais s'était résigné.

Et cela ne lui plut pas, mais alors pas du tout. Quel plaisir pouvait on retirer à manipuler une poupée de chiffon, sans vie et sans volonté ? Même les plus récalcitrants finissaient par le désirer autant qu'il les désirait. Aucun ne s'était laisser violer sans rien dire, comme semblait le faire Lupin.

Il le lâcha et le laissa s'écrouler sur le meuble. À peine eut-il poser sa tête et fermé les yeux qu'il s'endormit. Sa respiration se fit plus lente et plus profonde, et il se recroquevilla pour accéder à une position plus confortable.

Lucius était perplexe. D'où venait cette si grande fatigue ? Il avait guetté le Griffondor toute la journée et était sur qu'il n'était sortit ce jour là que pour déjeuner. Il était resté dans sa tour tout le reste du temps. En tout cas, cela expliquait en partie son comportement. S'il était épuisé, il n'avait surement pas eu l'envie ou la force de protester et de se défendre.

Il le prit dans ses bras et le cala contre son torse. Il le souleva et le porta jusqu'à sa tour. Il prononça le mot de passe – il le connaissait, il était lui aussi préfet, préfet en chef même – et le porta jusqu'à son lit. Son dortoir était vide. Il le borda et descendit se coucher dans son propre lit.

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« Fais ce que tu veux de moi. »

Sa propre phrase résonnait comme un écho dans sa tête. Il ne réalisait pas encore ce qu'il était en train de dire, il ne réalisait pas qu'il l'avait dit, il n'imaginait pas ce qui allait se passer ensuite. Son esprit était bloqué sur cette phrase qui passait en boucle dans sa tête.

Quelle impression étrange. Il lui semblait qu'il n'était plus totalement maitre de son propre corps. Mais c'était différent de ses transformations. En ce lieu, en cet instant, il se sentait partir tout doucement, comme si son esprit quittait son corps. Pendant la pleine lune, c'était toujours une vive douleur suivit d'une perte de conscience, et il se réveillait couché en boule dans la cabane hurlante. Là, c'était un peu comme s'il était spectateur de la scène.

Bien sur, c'est ce qu'il avait prévu de faire. Les phrase qu'il avait préparé viendraient après celle qu'il venait de prononcer. Il allait évidement expliquer comment il en était venu à ça. Mais pour l'instant, seule la conscience de ce qui allait se passer entrait dans son esprit, insidieusement.

« Je ne supporte pas, je ne supporte plus cette situation. Fais ce que tu veux de moi. »

Sa tête lui tournait un peu. Une bataille entre sa partie animale et sa raison s'était engagée. Le loup refusait de se soumettre, surtout sans combattre, surtout sans raison valable.

Le blond le regardait, perplexe. Pourquoi ce revirement ? Il l'avait même laisser en paix toute une journée ! Toute la journée après qu'il l'eut replacé dans son lit, l'avant veille !

« Je n'aime pas me sentir être comme une bête traquée. Je n'aime pas l'insécurité et la paranoïa que cela provoque. »

Il l'avait guetté pendant toute la journée. Il s'était volontairement aventuré hors de sa tour. Il avait été dans la bibliothèque, dans le parc. Il avait voulu des explications. Mais il n'avait pas entendu son pas, sa respiration. Il n'avait pas senti son odeur. Il avait eut des montées d'adrénaline à chaque fois qu'il apercevait une chevelure blonde, en vain. Et cela l'avait fatigué.

« Autant en finir. Fais ce que tu veux de moi. »

Décidément ce Griffondor était incompréhensible. Il l'avait fui pendant deux semaines, s'était presque laissé violé, et venait lui demander de finir ce qu'il avait commencé, alors qu'il l'avait laissé en paix.

Il voyait bien que ce n'était pas le désir, mais l'exaspération et la fatigue, peut être même le désespoir qui l'avait fait venir à lui. Et il n'aimait pas cela. Ce n'était pas dans l'ordre des choses. Normalement c'était le jeux du chat et de la souris, jusqu'à ce que le chat attrape la souris et la dévore. La souris ne se suicidait pas entre ses griffes. Il posa la question qui lui brulait les lèvres :

« -Pourquoi ?

-Parce que je n'en peut plus.

-Je pense qu'il n'y a pas que ça.

-Parce que je suis déjà blessé, et ton attitude aggrave les choses.

-Je ne comprend pas.

-Tu ne comprend pas ? Et bien moi non plus. Je ne comprend pas comment j'ai pu en arriver là, à cet instant. Comment nous avons pu en arriver là. »

Il soupira. Il mit ses mains dans les poches de son pantalon et prit un air blasé.

« Je suis tombé amoureux. Je suis encore aujourd'hui amoureux. De Sirius Black. Il ne le sait pas, évidemment. Personne ne le sait. Sauf toi, maintenant. Mais tu ne peux pas me blesser plus que je ne le suis déjà, je ne crains rien de toi, Serpentard.

Je ne me suis jamais déclaré. Et tu sais pourquoi ? Pour une raison toute conne. Parce qu'il a brisé mon coeur en mille morceaux, et qu'il les piétine allègrement en permanence. Tant que je serais près de lui, je ne pourrais pas guérir.

Je ne sais plus trop comment la conversation est venue à évoquer l'homosexualité, ce jour là. En revanche, ce dont je me rappelle très bien, c'est le commentaire qu'il a fait : ''Si j'avais été homo, je serais tombé amoureux de toi, Moony. Mais j'aime bien trop les filles !'' J'ai ri, comme les autres, alors que mon coeur pleurait des larmes de sang.

Il aime les femmes, c'est indéniable. Elles l'aiment aussi, c'est sur. À chaque nouvelle conquête, c'est un coup de poignard qui lacère ma cage thoracique. Mais je ne dis rien, je me tais. Je ne le félicite pas. De toute façon, ses relations sont bien trop brèves pour être prises en compte. Mais un jour il tombera amoureux, et je devrai faire semblant d'être content pour lui, alors qu'intérieurement je hurlerais à la mort. »

Ses yeux se firent plus brillant. Mais il ne se laissa pas aller.

« Tu te demandes pour quoi je te raconte tout ça ? Tu penses que ça n'a aucun rapport ? Si, ça en a. Je ne supporte pas de voir que j'arrive à attiser ton désir, sans avoir rien fait, alors que lui reste de marbre. Je ne veux pas qu'il se moque de moi en revenant parce qu'il aura vu que tu ne m'as pas lâché. Je ne veux pas savoir s'il est homophobe au contact d'un vrai gay. Je veux garder le secret. Et tout cela me fatigue.

Je t'offre cette occasion, cette unique occasion. Fais ce que tu veux de moi. Tout ce que tu veux. Autant que tu veux. Mais oublie moi ensuite. »

Un total abandon, voilà ce qu'il lui offrait. Mais ce n'était pas ça que Lucius voulait. Et en même temps c'était beaucoup plus. Il ne voulait pas être un échafaud redouté mais accepté, mais nécessaire. Pourtant, pouvait-il vraiment laisser passer cette chance d'assouvir enfin son désir ? Il n'en était pas sur. Peut-être pourrait-il lui donner un aphrodisiaque ... Non, cela s'apparentait toujours au viol. Mais un viol consenti par la victime. Un viol qui leur donnerait du plaisir à tous les deux, en douceur, sans douleur, sans violence. C'était presque acceptable, dans ces conditions. Pourtant, ce mot honni restait en suspend dans son esprit. Cette situation était sans issue.

Sans issue, pas tant que ça. Il n'avait pas vu approcher le préfet rouge et or, qui l'embrassait chastement à présent. Par réflexe, il noua ses bras autour de ces hanches collée aux siennes, alors que les mains de l'autre attrapait son visage en coupe, comme pour l'empêcher de s'échapper. Comme s'il en avait envie. Ses questions éthiques l'avait quitté quand les gracieuses lèvres chaudes s'étaient posées sur les siennes. Qu'importe, qui vivra verra.

Le blond le tira dans une salle vide, avec son consentement cette fois-ci. Il attrapa sa baguette et refit les même sorts que cette nuit là, ceux qu'il n'avait pas vraiement entendu, dans sa demie inconscience. Il métamorphosa les bureaux en un lit large et confortable. Autant être à l'aise, puisqu'il supposait que cela serrait la première fois de son amant, la vraie première fois.

Il ne l'y jeta pas tout de suite, inutile de le stresser. Ils resta là à l'embrasser pendant plusieurs minutes sans rien faire d'autre. Il avait bien sentit que le Griffondor était tendu, mais il commençait à présent à se détendre. Quand il le jugea prêt, il glissa ses mains au niveau des jolies fesses rebondies, et les malaxa doucement. Le lycanthrope sursauta légèrement, mais se laissa faire. Lucius enleva la chemise du pantalon de son amant, et fit voyager ses mains sur le dos marqué. Il pouvait sentir de légères bosses, signe de ses cicatrice. La peau à cet endroit était encore plus douce que le reste, et cela donnait de légers frissons à Remus. Délicieux.

Il bifurqua vers le ventre plat, et entortilla ses doigt dans le léger duvet qui sortait du pantalon, chatouilla le nombril, dessina les abdominaux discrets mais présents. De petites et douces attentions qui rassuraient le préfet. Lucius n'était pas un animal, il voulait aussi le plaisir de son partenaire, c'était même une question d'honneur. Qu'il sache qu'il était réellement un dieux du sexe. Qu'il en redemande même, quoi qu'il ait dit auparavant.

Remus, qui avait timidement gardé ses mains au niveau des épaules, de la nuque et du visage du blond, descendit au niveau des hanches. Il les caressa, n'osant pas encore y aller franchement.

Il se sentait être une autre personne. Ce n'était pas vraiment Remus qui dirigeait ce corps. Pas le Remus de d'habitude, pas le loup non plus. Quelqu'un qui venait de se manifester et qui prenait les commandes sans demander la permission à personne. Ce n'était pas vraiment pour lui déplaire, il se sentait plus libre, des-inhibé de cette façon. Ce n'était pas vraiment lui, alors il n'y avait pas de honte, pas de mal à apprécier, à désirer, à prendre plaisir, n'est-ce pas ?

Il enleva à son tour la chemise du pantalon du blond, et commença à la déboutonner, en frôlant soigneusement la peau qui se trouvait en dessous. Il fit coulisser la cravate et la glissa dans la poche arrière, tâtant au passage le postérieur parfait du préfet en chef. Il retourna enlever doucement la chemise, déposant quelques baisers sur les épaules découvertes.

Son amant était ravi de ces initiatives. Plus impatient que lui, Lucius détacha juste la cravate et les premier boutons pour faire passer le vêtement au dessus de la tête. Il jeta l'habit sur le sien, à quelques mètres d'eux, et recula d'un pas pour contempler le rouge et or. Il était vraiment très beau. Il était de taille assez moyenne, pour ne pas dire petite, pas très épais ni très large d'épaule, certes, mais ses cicatrices lui rajoutait un petit air sexy et sauvage. À croquer. Il le poussa contre le lit et le fit s'allonger. D'un sort, il leur enleva les chaussettes et les chaussures. Il s'avança à quatre pattes sur lui, telle une panthère affamée, et alla l'embrasser. Il lui dévora la bouche comme si c'était un morceau de viande saignant dont il faisait festin. Il lui mordait, suçait les lèvres, la langue et semblait ne jamais être repu. Il abandonna pourtant cette partie de son visage pour sa mâchoire, son manteau, des deux cotés, puis la tempe, le front, le tracé du nez, tout ce qu'il pouvait dessiner.

Il alla lui faire un suçon dans le cou, dans le creux entre la nuque et l'épaule. Remus accrocha un de ses bras sur son épaule et l'autre dans ses longs cheveux blonds. Il couvrit la peau fine de baisers et alla honorer le torse. Il lécha les tétons qui se dressèrent sous l'attention, et glissa une langue malicieuse dans le nombril. Il traça les nombreuses cicatrices de sa langue, déclenchant à chaque fois des frissons agréables.

Il osa jeter un coup d'oeil plus bas, et vit avec soulagement qu'une bosse était apparu au niveau de la braguette. Il effleura la protubérance et provoqua des halètements surpris. Il était réceptif, ils pouvaient continuer.

(Nda : Lemon pervers ou pas ? Hummmmm ... Je me tâte, vraiment. J'ai une idée que j'ai jamais lue dans les fics ... Aller, oui ! Zou ! C'est parti !)

Il sortit une fois de plus sa baguette magique de sa poche spéciale situé sur l'extérieur de sa cuisse droite. Il toucha le bouton qui se défit immédiatement, il survola la braguette et la fermeture éclaire s'ouvrit en conséquence. Il fit un mouvement brusque en projetant sa baguette vers l'arrière ce qui eut pour effet d'arracher le pantalon. Il effleura le sexe en érection avec le morceau de bois et Remus eut un peur de ce qu'allait faire ce sortilège là. Mais rien ne se passa. Il se contentait de flatter sa verge au travers du tissus. Il ne le touchait jamais franchement, il traçait juste des arabesques délicieuses et frustrante. Le Griffondor ne protesta pas tout de suite, gigotant un peu pour approfondir le contact, jusqu'à ce qu'il atteigne sa limite. Ce que recherchait évidement le blond.

Le gémissement de mécontentement ne lui échappa pas, et y répondit par un sourire sadique. Il fit un petit geste du poignet et le sous vêtement glissa lentement sur les cuisses du préfet, dévoilant une nudité flatteuse et dure. Il jeta le bout de tissus inutile sur les autres affaires et retourna s'occuper de son amant. Il recommença à effleurer sans toucher la verge de sa baguette, recueillant parfois du pré-sperme. Il y alla plus franchement, l'inclinant au gré de sa volonté.

Remus avait les poings crispés sur le drap et ne pensait même pas à faire quelque chose pour augmenter le contact. Il lui était totalement soumis, de par le contrat qu'ils avait conclus plus tôt et à cause de la personnalité qui l'avait envahi. Il gémissait pitoyablement, mais ne s'abaissait pas à supplier. Il ne prononçait pas de vrai mots, tout au plus des grognements rauques et menaçant, qui n'impressionnait pourtant pas le blond.

Lucius décida de faire cesser le supplice. De sa main gauche, celle qui ne tenait pas la baguette, il attrapa la verge tendue. Il la masturba quelques instants et s'arrêta avant l'explosion. Il le laissa pantelant et essoufflé, et surtout quémandeur. Le blond lui écarta les jambes et se plaça entre elles. Il caressa de sa main gauche la cuisse à sa porté et joua avec ses bourses pleines et gonflée. De son autre main, il approcha le morceau de bois de son entrée et la titilla. Remus une un sursaut, vite calmé par une main cajoleuse sur son pénis. (NdA : Ho, attendez, il y a de ça dans moeurs et coutumes des sorciers poudlariens ... Pas grave !)

Il fit pénétrer la baguette dans son anus et déclencha un sort vibrant, pour élargir l'anneau de chaire. Remus réagit immédiatement en se cambrant et en poussant un gémissement plus aigu. La sensation était incroyable. Lucius envoya un autre sort qui lui lubrifia le rectum sur une vingtaine de centimètre, ce qui était largement assez, même pour Lucius qui était pourtant bien pourvu par la nature.

Il chercha ensuite la prostate en baladant baladant l'objet magique partout, effectuant des mouvement circulaire qui mettait en joie le Griffondor. Il la trouva et le lycanthrope poussa un cri aigu en se cambrant à se briser la colonne vertébrale.

Lucius baissa progressivement l'intensité de la vibration jusqu'à la rendre nulle et retira l'appendice. Il alla embrasser son amant qui commençait à se perdre doucement pour le septième ciel. Il posa sa baguette à coté de sa tête et enleva manuellement les vêtements qui lui restait. Il envoya un dernier sort, un qui faisait contraceptif et protégeait des maladies sexuellement et magiquement transmissible. Le sexe et l'orgasme fasait que les poches de magie contenue dans les individus se touchait et pouvait aller jusqu'à se mêler. Dans les deux cas, on pouvait transmettre des maladies.

Le blond attrapa les cuisses du rouge et or et les noua autour de sa taille. Il entra d'un coup, faisant gémissement de douleur et de plaisir mêlé. Il fit des mouvements circulaires pour l'habituer à sa présence imposante. Remus ouvrit les yeux et le fixa, lui donna ainsi le signal.

Il commença doucement, pour ne pas le blesser, puis de plus en plus vite. Il était étroit, c'était vraiment bon. La paroi était bien lubrifié, ça glissait tout seul, il n'avait presque aucun effort à fournir de ce coté. Cela passait comme dans du beurre.

Il chercha la petite glande qu'il avait trouvé précédemment et quand il la trouva, Remus ne retint plus du tout ses cris. C'était impossible de faire autrement. Le plaisir était tout simplement trop intense pour effectuer un quelconque contrôle de soi. Il voyait des ponts blanc lumineux et sa vue se brouillait. Il comprit que cela était du à des larmes quand il sentit l'humidité sur ses tempes. Il ne sut pas vraiment qui les provoquait : l'orgasme qui montait en lui et ravageait tout sur on passage, ou le fait d'avoir trahi Sirius. Car en son for intérieur, il avait vraiment l'impression de le tromper. C'était illogique, ils n'étaient pas ensemble, Sirius ne régulait en aucun cas ses relations et il pensait clairement à Lucius, qui lui faisait connaître ces sensations inoubliables. Pourtant, une parti de lui avait honte et pleurait. Peut être était une purge de ses sentiments trop encombrant et trop douloureux, peut être qu'il devait passer par là.

Ces pensées ne durèrent que quelques secondes et bien vite il oublia totalement de penser. Il ressentait, c'était tout ce qu'il était capable de faire. Ça et se crisper à s'en faire mal sur les draps, à laisser des traces d'ongle dans ses paumes.

Quand le préfet en chef le masturba, il ne pu plus se retenir. Il jouit dans sa main, en le regardant dans les yeux, faisant éclater l'orgasme dans son corps, qui s'enflammait, se crispait et se détendait en même temps, lui apportant une délivrance, une liberté et une sérénité jamais connues jusqu'à lors.

Lucius sentit les chaires de son amant se resserrer brusquement autour de lui et jouit lui aussi, dans un râle rauque et animal. Il vit des étoiles danser devant ses yeux tellement l'intensité était forte. Rarement un de ses amant – ou une de ses amantes – lui avait donné un plaisir pareil. Il s'écroula sur le torse du Griffondor et roula sur le coté quand son corps le lui autorisa.

Ils recommencèrent plusieurs fois. Une fois avec les jambes de Remus sur les épaules de Lucius, deux fois à quatre pattes, une autre dans la position du divan, plusieurs fois sur les murs et par terre ... Toujours en se regardant en face, ne détourna jamais le regard, ne fermant jamais les paupières.

Quand le soleil se coucha, Lucius observait les teintes pastelles du ciel depuis la fenêtre, de manière plutôt mélancolique. Ça avait vraiment été une journée magique, dont ils avait bien profité tous les deux. Mais à présent, Remus était endormi et pleurait en silence. Il pouvait entendre le prénom de l'ainé des Black de temps en temps. Nul doute que le préfet se tiendrait à sa résolution. Une occasion, et il devrait l'oublier.

Un viol consenti. Ça n'avait pas été ça. Mais il était évident que ce n'était pas ce que désirait réellement le rouge et or. Cela lui laissait un léger goût amer. Il aurait presque préféré qu'il tombe amoureux de lui au lieu de pleurer une personne qui ne serait jamais à lui.

Quelle ironie. Lui, le briseur de coeur de Poudlard, se souciait de la vie sentimentale d'un de ses amant, alors qu'il les jetait après utilisation habituellement.

Fais ce que tu veux de moi. Ouais, c'est ça. Il avait eu son corps, mais peut être avait-il laissé son coeur en échange.

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Voila, ça serai sympa de laisser une review. J'aimerai savoir ce que vous en pensez, surtout sur les sentiments de Lucius et Remus.

Merci d'avoir lu !
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Date de publication : 28 Mars 2010
Série : Harry Potter

Titre : Une mauvaise chute

Disclaimer : Rien à moi, sauf l'histoire et la rédaction, comme d'habitude.

Auteur : Shik-Aya-Chan

Rating : Yaoi/Slash : relation amoureuse et/ou sexuelle entre hommes. Attention ! Lemon très graphique ! Hard Yaoi, vous êtes prévenus.

Statut : OS, Complet

Genre : Romance, PWP

Couple : Harry/Ron

Résumé : Harry : 31 juillet

Ron : 1er mars

Couple : 31 mars

Publication : OK !

OS pour le seme/uke day. Pendant un match de quidditch, Draco fait tomber Ron de son balais. Harry le ramène à l'infirmerie ...

Contexte : Pas de contexte. Cela peut être pendant la guerre, ou après. Entre le début de la cinquième année et la septième. Cela peut même se placer en même temps que les évènements réels du livre. Vous choisissez ce qui vous plait le plus ! ^^

Note(s) : Oui, je sais, Draco est clairement jaloux de Ron. Il y a un peu de Draco/Harry à sens unique. Mais ce n'est pas important. Ce qui est important c'est que les deux meilleurs amis expérimentent leur première fois ( ou peut-être pas, cela dépend du moment où cela se place ).
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Une mauvaise chute


Le match de quidditch battait son plein. Les joueurs virevoltaient dans les airs, tels des oiseaux, agiles et fiers. Les batteurs protégeaient vaillamment leurs coéquipiers, accourant pour leurs épargner les cognards, qu'ils renvoyaient malicieusement sur leurs adversaires. Un ballet entre les deux équipes s'étaient peu à peu mis en place. Serpentard protège son attrapeur et renvoie vers les poursuiveurs. Griffondors intercepte et renvoie vers le gardien. Le tout était de placer la balle là où l'ennemie n'était pas.

Les poursuiveurs travaillaient en équipe, soudée et organisée, pirouettaient sur le terrain, alternant les vrilles, les zigue-zagues et les soudain changements d'altitude. Le souaffle tombait rarement, ils devaient redoubler d'adresse pour intercepter la grosse balle rouge. Tous les coups étaient permis : donner un coup de pied dans le balais, des coups de coudes, se mettre sur la trajectoire pour provoqué un écart et déstabiliser l'adversaire, ce qui permettait à un autre d'attraper la balle. Les stratégie mises au point à l'avance étaient correctement appliqué, à la grande satisfaction des capitaines. Les gardiens étaient bons, mais pas trop, de sorte que les les scores fussent toujours sensiblement les même, les équipes se devançant en alternance.

Harry observait le match. Il encourageait mentalement son équipe et applaudissaient en même temps que la foule quand Ron arrêtait un tir. Il en oubliait de bouger, et surtout de chercher le vif. Malfoy l'avait déjà réprimandé deux fois. Pour un si beau match, un attrapeur tire au flanc, cela faisait tache.

« Potter ! rugit le blond. Le vif vient de passer sous ton nez ! Tu dors ou quoi ? Au lieu d'admirer ce balourd de Weasley, fais la seule chose dont tu es capable ! Vole ! »

Harry le regarda méchamment et se mit en mouvement. Il chercha la petite balle dorée mais rapidement son regard fut à nouveau attiré par son ami roux. Il était si beau comme cela, concentré, les muscles bandés, attentif. Il dégageait une aura si sexy !

Le serpentard se mit vraiment en colère. Potter perdait tout intérêt à leurs batailles ! Pour Weasley ! C'était inadmissible ! Le soupir que poussa le brun fut la goutte qui fit déborder le chaudron. Il fila vers un batteur, lui arracha son gourdin et renvoya le cognard sur Weasley. Celui ci, concentré sur le souaffle, ne le vit pas venir. La balle percuta ses côtes dans un horrible bruit de craquement. Il lâcha le balais son soutenir son flanc et chuta, en position parallèle au sol. On voyait distinctement ses cheveux flamboyant et son maillot rouge et or sur le bois sale des gradins. Dans un grand silence, il s'écrasa au sol, la jambe plié dans une position bizarre.

Le sang de Harry ne fit qu'un tour. Il s'élança en hurlant vers son meilleur ami, et le prit dans ses bras, en faisant attention à ses blessures. Il ne laissa personne l'approcher, pas même les professeurs et partit le plus rapidement possible.

Mme Bibine ne réprimanda pas Draco, car l'utilisation du cognard pour blesser l'adversaire était la fonction première de cette balle et des batteurs. N'importe quel membre de l'équipe pouvait aussi faire usage du gourdin. C'était le sport. Ce n'était pas très élégant, tout le monde en convenait, mais Draco avait réussis à attraper le vif juste après sa frappe et avait de ce fait fait remporter le match aux Serpentards.

Mais le blond fulminait : ce crétin de Survivant avait préféré emmener le roux à l'infirmerie plutôt que de se battre avec lui. Mais qu'est-ce qui clochait chez le Vainqueur ?

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Ron se réveilla sous la lumière douce qui s'engouffrait par la grande baies vitrée de l'infirmerie. Il remua lentement et ne ressentit aucune douleur. Il regarda autour de lui et aperçu Harry à moitié assis sur une chaise à coté de lui, à moitié allongé sur le lit. Ses lunettes avaient un peu glissées, ses cheveux étaient encore plus en désordre qu'a l'accoutumée. Il avait encore sa tenue de quidditch mais avait enlevé sa robe.

Le roux passa une main dans les cheveux bruns. Harry bougea un peu, se releva sur les coudes, cligna des yeux et posa sous regard endormi sur son ami qui l'avait réveillé. Son regard se fit tout de suite plus clair et il se jeta dans ses bras en pleurant presque de soulagement.

« -Oh, Ron ! Tu m'as fait si peur ! J'ai sentit mon coeur s'arrêter, quand tu es tombé ! C'est cette sale fouine de Malfoy qui t'as lancé un cognard. Dès que je sors d'ici, je lui fait sa fête !

-Attend, tu ne l'as pas corrigé immédiatement ? »

Harry rougit un peu et répondit tout doucement :

« -Non. Je me suis immédiatement précipité vers toi, je t'ai pris dans mes bras et je t'ai amené ici. Tu étais inconscient. Pompom t'as injecté quelques potions et t'a laissé dormir. Elle m'a autorisé à rester.

-Et Hermione ? »

Le regard du brun se troubla.

« Elle est restée une heure et elle est repartie à la bibliothèque. Elle n'était pas si inquiète que ça. »

Harry se tut, laissant un silence gênant s'installer. Ron ne savait pas vraiment comment interpréter tout ça. Il sentait qu'il y avait quelque chose mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus.

Il regarda la jolie tête marqué d'une légère cicatrice qui était à présent posé contre son torse. Harry était très câlin depuis quelques temps. Il en réclamait tout le temps. Hermione n'aimait pas excessivement les contacts alors c'est lui qui s'y collait. Pas que ça le dérange, entendons nous bien. Mais bizarrement il n'en réclamait pas à Neville, à Seamus ou à Dean. Et ce n'était que depuis quelques mois.

« -Harry, ça va ?

-Hum hum ...

-Harry, dis moi. Je vois bien que tu n'es pas bien.

-Tu vas me détester si je te le dis.

-Mais non. Je suis ton ami et je te soutiendrai quoi que tu fasses. Je tiens beaucoup à toi tu sais. »

Il sentit une humidité sur son tee-shirt. Harry était en train de pleurer, silencieusement. Ron ne comprenait pas ce qu'il avait pu dire pour que Harry pleure.

Il lui attrapa le visage pour qu'il le regarde dans les yeux.

« -Harry ? Harry ... »

Il observa les iris de son ami. Ce n'était pas juste du vert émeraude, ou juste un vert d'eau. Non, c'était plein de couleurs réunies en petites touches successives, allant du gris au bleu clair, passant par toutes les teintes de vert. Des yeux magnifiques vraiment, qui avait le pouvoir d'envouter quiconque les regardait trop longtemps.

Ron sentit une pression sur ses lèvres. Il baissa les yeux, et vit que c'était Harry qui l'embrassait, les yeux à présent fermés. Des larmes roulaient toujours sur ses joues.

Il ne le repoussa pas, il lui caressa plutôt la joue avec le pouce. Le brun détacha ses mains de la chemise de son ami et les faufila dans ses cheveux. Il lui picora la bouche, lentement, voluptueusement. Il lui lécha les lèvres, et Ron lui accorda le passage. Il s'embrassèrent langoureusement pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce qu'ils se séparent pour respirer.

Harry fit une adorable moue de petit garçon pris en faute, contrit, un peu honteux, et pourtant, heureux. Ron le prit d'autorité dans ses bras et le serra contre lui. Il ne lui voulait pas. Il s'était toujours dis que quelque chose de semblable devait arriver. Mais il avait plutôt pensé à Hermione.

L'attrapeur agrippa le dos de son tee-shirt. Il n'était pas très confortable dans cette position alors il s'installa sur les genoux de son ami. Il se détendit et posa la tête sur son épaule.

Il desserra lentement sa prise sur le vêtement et bougea ses mains doucement, caressant la peau à travers le tissus. Ron déposa un baiser dans ses cheveux. Il s'enhardit et et passa ses doigts sous le tissus rêche du haut de pyjama de l'infirmerie. Le roux eut un petit frisson, mais ne se dégagea pas.

Harry s'éloigna et reprit ses lèvres, plus violemment. La passion découlait de ce baiser exigeant. Ils se perdirent un peu sous le sensation nouvelle. Ils se séparèrent haletant. Harry souffla :

« -Je t'aime, Ron. »

Il le ré-embrassa et enjamba ses cuisses pour accéder à une meilleure position. Il déboutonna le haut de son amant et le jeta à terre. Il rétablit l'égalité en enlevant tous les vêtements sur la partie supérieure de son corps. Mais son attirail de quidditch n'était pas si simple que cela à enlever, il eut du mal et prit du temps. Il se fit aider pas Ron vers la fin. Lui aussi voulait toucher la peau sous ses doigts. Ils se collèrent l'un contre l'autre et gémirent de concert.

Harry titilla l'élastique du pantalon de pyjama, prévenant ainsi de ses intentions. Le gardien comprit très bien et poussa le bruns de ses cuisses pour se mettre à genoux et l'enlever. Harry l'observa avec envie. Il se détourna en rougissant.

« -Ne te cache pas, tu es magnifique. »

Il posa sa main sur le début d'érection et Ron haleta. Il trembla de tout son corps et manqua de tomber.

« -Tu ne tiens pas sur tes jambes ? Retourne toi et appuie tes mains sur le mur. N'aie pas peur. »

Ron s'exécuta. Toujours à genoux, il se tourna vers le mur et appuya son bras de la main jusqu'au coude. Il entendit un bruits de tissus qu'on froisse. Il tourna la tête et vit qu'Harry finissait de se déshabiller. Lui aussi était très bien fait de sa personne. En le détaillant, Ron se mordit la lèvre inférieur. Harry remarqua ce détail, et cela l'affola. Il se jeta sur ses lèvres, caressant an même temps le torse couvert de petites taches de rousseurs, plongeant aussi parfois ses mains dans les toisons du haut et du bas du corps. Il se colla à lui et lui fit sentir l'étendu de son désir.

Il fit cesser le baiser et les caresse. Ses deux mains se dirigèrent vers la zone sud, et empoignèrent le pénis. Elles le masturbèrent durement, sans répit. Il criait presque sous le plaisir. Jamais on ne lui avait prodigué de telles intentions jusqu'à présent. Le bruns embrassa son cou, lui apposant même un suçon violacé.

Avant qu'il vienne, il cessa tout mouvement.

« -Tu veux continuer ? »

Ron ne faisait pas confiance à sa voix, il se contenta de hocher profondément la tête, un peu en signe de soumission. Trois doigts appartenant à Harry vinrent demandés l'accès à sa bouche, qu'il accorda, il les suça consciencieusement, les enduisant de salive. Ils quittèrent sa bouche, puis il sentit un contact humide au niveau de son anus. Il tendit légèrement les fesses, signe que tout allait bien et qu'ils pouvaient continuer.

Harry rentra un premier doigt et bougea. Puis un deuxième, et alterna avec les mouvement de ciseaux. Et enfin un troisième, et avec les autres il mima l'axe sexuel. Il toucha par hasard une petite glande qui fit sursauter et feuler Ron. Ravi, le brun recommença. La douleur du début semblait être complètement partie. Il enleva ses doigts et s'éloigna de Ron.

Le batteur sentit la chaleur du corps qui se trouvait derrière lui s'éloigner. Le lit trembla, Harry venait de descendre. Il décolla la tête du mur – bien qu'il ne sut pas comment il s'était retrouver dans cette position, à demi affalé, le dos cambré et les fesses tendues – et regarda ce que faisait son amant. L'attrapeur cherchait quelque chose dans ses poches, et le trouva. Il sortit un petit carré de plastique qu'il déchira. Il en sortit un anneau de latex qu'il déroula sur sa verge. Il se replaça ensuite derrière son ami, lui embrassa la nuque et posa ses mains sur ses abdominaux et ses pectoraux. Il s'enfonça doucement en lui, ne voulant rien brusquer. Il était quand même plus gros que trois doigts. Il s'arrêta quand ses testicules butèrent contre le fessier rebondi du roux, qui haletait sous l'imposante intrusion. Il avait fermé les yeux et essayait de se détendre. Harry caressa son torse et embrassa toute la peau à sa portée. Il bougea un peu, en pliant les genoux, ne créant pas encore de vraie friction.

Ron donna un léger coup de bassin, et l'attrapeur engagea les vrais mouvements de va et viens. Il attrapa d'une main la hanche opposée en frôlant le pubis et de l'autre masturba le sexe turgescent. Ses coups de rein avaient été au début lents et contrôle, amoureux, mais à présent, il laissait faire son instinct. Et c'était bon, vraiment très bon. Il avait l'impression de se sentir vraiment à sa place, dans cette chaleur. Tout était comme cela devait être. Son amour était accepté, il faisait ce qu'il avait rêvé de faire pendant de nombreuses nuits. Ses mouvement étaient désordonné et inégaux, mais son amant ne semblait pas s'en plaindre : il gémissait son prénom sans discontinuer. Il chercha et trouva une deuxième fois sa prostate, et la martyrisa jusqu'à l'orgasme, qui arriva assez vite grâce à ce traitement conjugué.

Ron jouit en chantant le nom de son amant dans une longue note, presque plaintive. Ses chaires se resserrèrent autour de l'épée de chair d'Harry comme un fourreau. Il ne savait pas vraiment comment décrire correctement cette sensation, mais c'était comme si son âme pure et blanche s'était colorée de dizaines de couleurs enchanteresses qui mettait la joie dans son corps et son corps. C'était un orgasme dévastateur, qui leurs enlevèrent toutes leurs forces et leurs vidèrent le cerveaux.

Ils s'affalèrent, Ron contre le mur et Harry contre lui. Quand ils en eurent la force, ils se glissèrent tous les deux dans le lit, le roux dans les bras du brun. Avant de s'endormir, Harry murmura, en e regardant droit dans les yeux :

« -Je t'aime. »

Avec un sourire maladroit, Ron lui souffla, en observant les magnifiques iris :

« -Je crois que moi aussi ... »

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Voilà. J'èspère que cela vous a plu. J'espère aussi que ça donne assez l'impression qu'ils s'aiment. J'avais pas encore fait cette position, je peux la rayer de ma liste ! ^^

Merci de laisser une review après votre passage !
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Date de publication : 31 mars 2010

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